Historique du nom: Portus de Cordum, de Cohordone, seu de Cuordone (Xe siècle, Brevis historia Sancti Juliani, Chronicon Turonensis magnum), Port Cordon (XVIe, XVIIIe siècle, Archives 37, D6), Port Cordon (1771, acte Gervaize/Tours), Le Port Cordon ou Port Saint François (1776, Archives nationales, E2521), Port Cordon (1808, Cadastre), Port Cordon (1820, Carte de l'état-major), Port Cordon (1850, acte Masson/Tours), Port-Cordon (1962, Cadastre), Le Port Cordon (2014, Carte IGN).
Dès le Xe siècle, l'abbaye Saint-Julien de Tours possédait le domaine de Port-Cordon. Au XIIIe, ce lieu, qui était un fief, relevait du seigneur de Semblançay. Par la suite, il releva du roi à cause du château de Tours. En 1246, il eut, entre le Chapitre de Saint-Martin et l'abbaye Saint-Julien, un accord portant que la censive et le moyenne justice appartiendraient à l'abbaye, et la haute justice au Chapitre. En 1342, les religieux de Saint-Julien achetèrent à Jean Rousseau divers droits sur la prairie de Port-Cordon, droits qui constituaient un fief relevant du seigneur de Semblançay, à droit et hommage simple, et un saumon, à muance de seigneur. L'abbaye Saint-Julien avait le droit de pêche sur le Cher. Elle fut maintenue dans la possession de ce droit par sentence du bailli de Touraine en novembre 1373. Au XVe siècle, il existait un pont sur le Cher, en face de Port-Cordon. Ce pont est mentionné dans des lettres patentes de Charles VII, du 21 mars 1454. Port-Cordon devint la propriété des jésuites qui le possédèrent de 1735 à 1762. Il fit ensuite partie des biens du collège de Tours. Vers 1780, la famille Taschereau des Pictières l'acheta. A cette époque, on y voyait une chapelle qui est mentionnée dans le Registre de visite du diocèse de Tours.
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