Nouzilly - La Simonnière

Historique du nom: La Simonnerie (1751, 1754, actes Gervaize/Tours), La Grande Simonnière (XVIIIe siècle, Archives 37, C844), La Simonniere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Simonière (1794, acte Archambault de Beaune/Tours), La Simonnière (1805, acte Mireau/Vouvray), La Simonière (1820, Carte de l'état-major), La Simonnière (1835, Cadastre E1+E2+E3), La Simonnière (1948, Cadastre E1+E2), La Simonnière (2014, Carte IGN).
En 1667, ce domaine appartenait à Guillaume Pelletier, bourgeois de Tours. Au milieu du XVIIIe siècle, La Simonnière avait comme propriétaire Martin Lambron de Bois le Roy qui, comme son père François Lambron, était conseiller du roi et intendant des Turcies et levées de la Loire. Il avait été pourvu de cette charge par lettres du 24 octobre 1735. Il donna à bail pour neuf ans, le 29 novembre 1754, en l'étude de Me Gervaize à Tours, le domaine de La Simonnière, sauf la maison de maître, à Gatien Genty. Celui-ci versa 350 livres en argent et un cent de paille livrable à Tours.
Vers 1760, La Simonnière fut acquise par la famille Jullien. Dans un acte du 1er septembre de cette année, Claude Joseph Jullien, intendant des affaires d'Antoine Lefebvre de Givry, acquérait une rente payable dans sa maison de La Simonnière. D'une famille originaire du Jura, il est probable que Claude Julien vint en Touraine à la suite d'Antoine Lefebvre de Givry, conseiller du roi en tous ses conseils, intendant de marine, qui acheta la terre de Bois-le-Roy le 31 janvier 1760. Il en fit prendre possession, le 21 mars 1760, par son procureur spécial, Claude Joseph Jullien. Dès 1772, ce dernier était qualifié de secrétaire-greffier du Point d'honneur au bailliage et siège présidial de Tours. Par contrat passé à Paris le 14 janvier 1769, il avait épousé Marie Françoise Ménissier qui ne lui donna pas d'enfants. Il mourut le 17 janvier 1792 laissant neuf neveux pour héritiers dont trois d'entre eux l'avaient rejoint en Touraine: Claude, qui était à cette époque huissier royal et maire de Nouzilly; Joseph, marchand paroisse Saint-Gatien; Georges qui vivait à La Simonnière. Cette dernière fut acquise par l'un des neveux, François Joseph Gallay, maître cordonnier à Beaucaire (Gard), le 26 avril 1793, qui fit une déclaration en faveur des époux Vauquer. Ceux-ci vendirent La Simonnière et deux autres terres en la même paroisse, dont La Burerie, pour 150.000 francs et 60 arpents de bois pour 50.000 francs, le 2 décembre 1794, à François Théodore Serrurier dit la Fuye. Quelques années plus tard, ils rentrèrent en possession de La Simonnière à la suite d'un procès-verbal de conciliation fait avec le dit citoyen la Fuye, dressé par le juge de paix du canton de Tours-Ouest le 3 octobre 1799. Auguste Eugène Vauquer, receveur général du département d'Indre-et-Loire, la vendit de nouveau, le 7 juillet 1802, à un commissaire priseur, Baptiste Delamotte. Ce dernier s'en sépara, le 5 septembre 1805, pour 18.000 francs, au profit de Jacques Louis Catherine Le Mesle de Beaufonds, conseiller de préfecture. L'acte passé en l'étude de Me Mireau, notaire à Vouvray, indiquait que l'acquéreur devait payer une rente viagère de 300 francs par an, au capital de 6.000 francs à dame veuve du sieur Jullien, propriétaire originaire.
M. Le Mesle de Beaufonds vendit, le 6 septembre 1818, une partie du domaine à Jean Dorteack de Langeais et, le 27 septembre, le reste fut cédé à un maître de poste de Monnaie, Simon Boulay, époux de Céleste Binet.
En 1787, on voyait à La Simonnière une chapelle mentionnée dans le Registre de visite du diocèse de Tours.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire