Marigny-Marmande - Mondon

Historique du nom: Allodium de Moneadio (1040, Cartulaire de Noyers, charte 12), Allodium de Monediaco (1050, 1134, Cartulaire de Noyers, charte 479), Mondon (1496, Archives 37, E876), Mondon (1553, Archives 37, C600), Mondon (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Mondon (1820, Carte de l'état-Major), Mondon (1836, 1954, Cadastre E1), Mondon (2014, Carte IGN). Il faisait partie de l'ancienne paroisse de Nancré.
Vers 1040, Thomas, chanoine de Saint-Martin de Tours, donna ce domaine à l'abbaye de Noyers. Celle-ci, en 1134, l'échangea contre celui de La Chassagne, appartenant à l'abbaye de Marmoutier. Par la suite, Mondon devint un fief relevant de Faye-la-Vineuse et passa à des laïcs. A la fin du XVe siècle, Pierre des Bancs, demeurant à Magny près de Paris, en était propriétaire. Vers 1486, il vendit Mondon à Guyon le Roy, seigneur du Chillou. Ce dernier se maria deux fois. Du second mariage avec Radegonde de Maridor, il eut une fille, Nicole le Roy, qui épousa en 1553 François Raffin, seigneur d'Azay-le-Rideau. De la succession de son père, elle eut, pour sa part, la moitié des châteaux du Chillou et de Mondon. Le 16 septembre 1552, elle entra en possession selon l'acte dressé par Jean de la Barre, lieutenant général de Chinon.
De la première union de Guyon le Roy avec Isabeau de Beauval, naquirent un garçon et trois filles, dont Anne qui épousa en seconde noces François du Plessis, ancêtre du cardinal. Elle lui donna huit enfants. Ce fut sans doute le fils de l'aîné, s'appelant Louis comme son père décédé en 1551, qui possédait aussi l'autre partie de Mondon en 1553.
Au siècle suivant, la fille de Nicole le Roy, Antoinette Raffin, femme de Guy de Lansac, chevalier de l'Ordre du roi, donna à son fils Arthur de Lansac, le 8 mai 1612, une créance de 18.000 livres en compensation des 30.000 livres qu'il avait fournies pour le rachat de la seigneurie de Mondon. Quelques années plus tard, M. de Vassé remboursa à Simon Dubellineau, avocat au Parlement, une somme de 800 livres par laquelle Arthur de Lansac luis avait engagé les seigneuries de Mondon et de Ponçay. Une vente fictive fut faite par Arthur de Lansac de la même seigneurie de Mondon, le 30 mars 1618, à Joseph Faloisseau, sieur de Bois Jolly, avocat à Tours. Gilles de Lansac fut tué au siège de Dôle le 30 juillet 1636. De son premier mariage avec Françoise Fouquet il eut une fille, Marie Madeleine, qui apporta ses biens à son époux, Henri François de Vassé.
Le 27 janvier 1767, à Paris, le marquis de Vassé, gouverneur de la ville de Rennes et du château de Plessis-lès-Tours, vendit Mondon, Poncay et La Touche d'Avrigny pour 160.000 livres. L'acquéreur était Joseph Cadet qui avait fait fortune au Canada en qualité de munitionnaire général des troupes françaises. Dans des lettres de terrier obtenues en janvier 1770, il était précisé que Mondon avait droit de haute, moyenne et basse justice. Mais, à la suite de problèmes financier, tous les immeubles provenant de la succession de Joseph Cadet ouverte en 1781, parmi lesquels Mondon, furent vendus aux criées du Châtelet de Paris à la fin de l'année 1791 et au début de 1792.

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