Noizay - Le Coteau

Historique du nom: Le Coustau (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Château-Renault), Le Cousteau (1643, Archives d’Amboise, Notre-Dame en Grève et Saint-Florentin), Le Coteau (1671, Archives 37, E, aveu), Le Grand Coustau (1737, acte Tousche/Vallières), Le Costeau (1755, acte Pallu/Tours), Le Grand Coteau (1765, Archives 37, 2B, Bailliage de Tours), Le Coteau ou Grand Coteau (1782, Archives 37, B, Bailliage de Tours), Le Coteau (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Grand Coteau (1800, acte Guiot/Noizay), Le Coteau (1816, Cadastre), Le Grand Coteau (1927, acte Videcorq/Paris), Le Coteau (1957, Cadastre), Le Coteau (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait d'Ouches et, pour une partie, d'Anzan. Vers 1550, il appartenait à Jean Brette, chanoine et trésorier de l'église de Tours, qui eut pour héritière Madeleine Questier, veuve de Balthazar Cormier, aide d'échansonnerie de Monsieur. Le 15 janvier 1598, celle-ci rendit hommage à Jean Hurault, conseiller du roi, maître des requêtes ordinaire de l'hôtel, seigneur d'Ouches. Le fief passa ensuite à Palamède Cormier, écuyer (1630); à Louise Cormier, fille de Palamède, veuve d'Isaïe Bonnette, sieur de La Rousselière (1664); à Jean Cormier, fourrier ordinaire des logis du roi, qui rendit aveu le 4 octobre 1671.
Vers 1711, Le Grand Coteau était à Nicolas Moinerye, dont la succession se régla, le 23 août 1737, entre ses filles: Catherine, épouse de Joseph Lyonnet, marchand à Tours, et Nicole; femme de Louis Franquelin. Celui-ci devait avoir par la suite de nombreux créanciers qu'il ne put rembourser. Le 27 mai 1752, il les réunit et leur proposa, avec l'accord de sa femme, de faire l'abandon de tous ses biens, parmi lesquels figure Le Coteau. Le 6 juillet, Le Grand Coteau fut adjugé à Charles Billault de Molaville, d'Amboise.
Celui-ci ayant eu plusieurs enfants, le partage de ses biens entraîna une licitation enregistrée le 7 octobre 1783 et Le Coteau, La Degaudière et Le Perré furent adjugés à Augustin Maizant, procureur au grenier à sel de Tours, marie d'Anne Billault. Au décès de celle-ci, il fit donation, le 5 août 1800, à son fils Augustin et à sa fille Anne, femme de Jean-Baptiste-Basile Leroux, magistrat de sureté de l'arrondissement de Loches. Ces derniers, qui recueillirent Le Grand Coteau, le transmirent, le 18 novembre 1856, à leur fille Léonide Guiot, puis à leur petit-fils prénommé aussi Léonide, qui y mourut le 26 mai 1903. Sa veuve, ayant perdu ses enfants, vendit la propriété, le 16 juin 1920, à Paul-Jean-Marie Roland et à Marie-Pierre Roland, époux de Marie-Thérèse de Réneville, qui la cédèrent, le 28 juin 1927, à Francis-Jean-Marcel Poulenc.
Officier de la Légion d'honneur, commandeur des Arts et Belles Lettres, Francis Poulenc, compositeur de musique, fit de longs séjours au Grand Coteau. Décédé le 30 janvier 1963, il légua le Grand Coteau à l'une de ses nièces.

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