Avoine - Le Néman

Historique du nom: Namang (XIIe siècle, cartulaire de Fontevraud), Namanto (1288, cartulaire de l’archevêché de Tours, charte de Bouchard, archevêque de Tours), Nemans (1314, cartulaire de l’archevêché de Tours), Manerium de Neman (XVe siècle), Neumans (1639), Nemant (1683, 1779), Nemans (XVIIIe siècle), Le Néman (1782), Le Néman (1837, 1955, cadastre).
Ce fief relevait, à foi et hommage lige, de Beaumont-en-Véron, d'Ussé et de la baronnie de Saint-Michel-sur-Loire. Il devait à cette baronnie une paire de gants blancs évalués six deniers. Au XIIe siècle, il appartenait à Raoul Morin, qui donna la dîme à laquelle il avait droit à l'abbaye de Fontevraud. Par acte du 5 octobre 1368, Jean de Sancerre et Jeanne de Marmande, sa femme, le vendirent à Guy de Laval, seigneur de Benais, pour 800 livres tournois. Peu de temps après, Guy de Laval le donna au prieuré de Benais. Sous le règne de Henri IV, ce domaine fut aliéné; mais, un peu plus tard, Martin Brosseau, prieur de Benais, le racheta de Charles de Chambes qui en était devenu propriétaire. Le prieuré de Benais le posséda jusqu'à la Révolution.
Au Néman, il existait un autre fief, indépendant de celui qui appartenait au prieuré de Benais et connu sous le même nom que le précédent. En 1398, ce fief appartenait à Jehan Bonneau; vers 1450, à Hugues de Rillé; en 1542, à Jacques Ribou et à Jean de Cerné; en 1657, à François Ribou; en 1671, à Maurice Aubry; en 1696, à Jean-Baptiste Collin, écuyer; en 1787, à Gilles Le Roux de Rassay. Dans le logis seigneurial se trouvait une chapelle, fondée au XVe siècle, par Hugues de Rillé, et dont le titulaire était nommé par l'archevêque de Tours. Elle est mentionnée dans le Registre de visite du diocèse de Tours, en 1787. La messe y était célébrée tous les dimanches et jours de fête.

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