Chinon - Saint-Louans

Ce domaine s'est appelé: Locellum in suburbio Caynonensis castri situm, ubi Sanctus Lupantius requiescit (vers 973), Locum Sancti Lupantii apud Kainonem (1037, Thesaurus Anecdotorum), Sanctus Loantius (1188, testament de Geoffroy de Beauvoir), Parochianus Sancti Loencii (1247, Querimoniae Turonum), Parrochia Sancti Loencii (1247, Querimoniae Turonum), Parrochianus Sancti Loencii (1247, Querimoniae Turonum), Sancto Loencio (1247, Querimoniae Turonum), Parrochia Sancti Loencii (1247, Querimoniae Turonum), Parrochianus Sancti Loencii (1247, Querimoniae Turonum), Sainct Louan (1452), Sainct Louans (1455), Sainct Louand (1491), Saint Louand (1837, 1967, cadastre), Saint-Louans (2013, carte IGN). Cette commune fut supprimée par décret de l'Assemblée Nationale du 24 juin 1792 et partagée, par arrêté du District de Chinon du 14 décembre 1792, entre celles de Beaumont-en-Véron, Chinon, Cinais et Huismes.
Au VIIe siècle, saint Louand, moine à Micy, près d'Orléans, vint s'établir près de Chinon, avec saint Coremar et saint Salique. De nombreux miracles s'opérèrent sur son tombeau, placé dans l'oratoire qu'il avait construit. Cet oratoire, détruit par les Normands, fut remplacé par une église, que les religieux de Saint-Florent de Saumur bâtirent au XIe siècle. Ceux-ci avaient obtenu de Thibault, comte de Tours et de Blois, la concession de la chapelle primitives. Ils fondèrent dans ce lieu une abbaye dans laquelle, en 974, on comptait 16 moines. Le premier abbé de Saint-Louand fut Amalbert.
Par la suite, l'abbaye de Saint-Louand perdit son importance primitive et devint un prieuré auquel fut jointe une cure, au début du XIIIe siècle.
En 1862, des fouilles, opérées sur l'emplacement de l'autel de l'ancienne église, ont fait découvrir 4 sarcophages contenant les ossements de saint Louand, de saint Salique, de saint Coremar et de saint Lachie. L'autorité ecclésiastique constata l'authenticité de ces reliques, qui furent déposées dans la chapelle, nouvellement construite, du couvent des religieuses hospitalières, devenues propriétaires, en 1857, de l'ancien prieuré.
Une chapelle, dite des Renards et placée sous le vocable de la sainte Croix, était desservie dans l'église de Saint-Louand. Elle fut fondée, en 1545, par René Renard, prêtre. René Lebacle en était chapelain en 1676; Hyacinthe Chartier, en 1771; Yves Arvers, en 1776; Barthélemy Barré, en 1789.
Il existait, dans la même église, une chapelle dédiée à saint Jean-Baptiste. Jean Auger en était titulaire en 1654; Pierre Taffonneau, en 1725; René Rancher, en 1745; Michel Michau, en 1755; N. Moureau, curé de Villedômer, en 1789.
Curés de Saint-Louand: révérend Chauffour, 1598; Pierre Santerre, 1662; Abraham Dusoul, 1664; Jean Guinaut, 1703; Joseph-Florimond Perrot, 1725; Louis Michau, 1757, 1790.
Jacques Le Roy, archevêque de Bourges, était prieur commendataire de Saint-Louand en 1539; Antime-Denis Cohon, évêque de Nîmes, en 1659; Jacques Cornille, 1689; François Le Fachu de Couste, en 1717; Hyacinthe-Julien Le Riche, en 1755; N. Stadler, en 1789.
Il existait dans cette paroisse un petit fief, dit de Saint-Louand, qui appartenait, en 1346, à Jean le Bascle, et, en 1365, à un autre Jean le Bascle.

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