Historique du nom: Locus de Rupibus Sancti Pauli (XIIe siècle), Priori de Ruppibus Sancti Pauli (XIVe siècle, Pouillé de Tours), Les Roches St Paul (1765, Carte de Cassini), Château des Roches (1794, Archives 37, 1Q103/1065, Biens nationaux), Les Roches St Paul (1820, Carte de l'état-major), Les Roches St Paul (1836, Cadastre A3), Les Roches Saint Paul (1957, Cadastre A3), Les Roches Saint-Paul (2013, Carte IGN).
Le prieuré, qui relevait directement du roi à cause de son château de Chinon, dépendait de l'abbaye bénédictine de Cormery. Le prieur avait droit de haute, moyenne et basse justice, de censive et droit de chasse et de pêche le long de la Veude. Le nom de cette localité est mentionnée dans une charte du XIIe siècle concernant un don fait à l'abbaye de Turpenay. Ce prieuré était un fief relevant du château de Chinon.
En 1231, Juhel, archevêque de Tours, renonça au droit de gîte qu'il prétendait avoir dans le prieuré des Roches-Saint-Paul.
Le 21 août 1767, une ordonnance de l'archevêque de Tours, supprima ce prieuré et le réunit au collège de Chinon. Des lettres patentes de février 1768 confirmèrent cette décision et furent enregistrées en parlement le 18 juin 1768.
Eustache du Bellay était prieur des Roches-Saint-Paul en 1550; Michel Le Masle, en 1629; Germain Prevost, en 1666; Jacques Athanase de Gouey, en 1692; René Billot, en 1696; Georges Gabriel Ginelouet, chanoine de l'église d'Angers, en 1754; Guillaume Louet, vers 1764.

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