Ce domaine s'est appelé: Puteus de Moncellis (1123, cartulaire de Cormery), Puy de Montbazon (1583), Puy d’Artigny (XVe siècle), Le Puy (1639, rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), Puy de Monts et Puy d’Artigny (XVIIe siècle), Puy d’Artigny (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Château d’Artigny (1952, cadastre), Le Puits d'Artigny (carte IGN).
Ce fief relevait de la
seigneurie d'Esvres, à foi et hommage simple, et de Montbazon, à foi et
hommage lige. En 1410, il appartenait à Jean d'Artannes; en 1467, à un
autre Jean d'Artannes; en 1481, à Jacques Hardillon, écuyer; en 1500, à
Philippe Porcher, écuyer; en 1521, à François Porcher; en 1529, à
Françoise Hardillon; en 1556, à Thomas de Coustelier; en 1560, à André
de Coqueborue; en 1563, à Antoine Isoré, prieur de Saint-Baud, qui
l'acheta le 29 juin de cette année et le revendit, le 10 juillet 1565, à
son frère, Jacques Isoré, commandeur de Ballan; en 1586, à Bertrand
Pelloquin, commandeur de Ballan; en 1605, à Jean Porcher; en 1627, à
Marie Peguineau, veuve de Thomas Le Coustelier; en 1639, à Achille du
Gast, marié à Marie Le Coustelier; en 1681, à Achille-Roger du Gast; en
1699, à Louis-Pierre-Scipion de Grimoard, comte du Roure,
lieutenant-général des armées du roi, marié à Claude-Marie de Gast; en
1708, à Antoine-Michel de Gast qui vendit ce domaine, le 30 décembre
1713, à Jean-Léonard Boutinot, seigneur des Rivaux, capitaine du château
de Montbazon; en 1738, à Marie-René-Joachim-François Testard des
Bournais, trésorier de France, marié à Madeleine-Marguerite Lambron de
Boisleroy, et décédé à Tours en 1764; en 1764, à Luc-René Testard des
Bournais, trésorier de France à Tours, mort le 22 février 1780; en 1780,
à Jacques-Nicolas Lambron de Maudoux, écuyer, du chef de sa femme,
Marguerite Testard, décédé à Tours le 13 octobre 1786; en 1786, à
Madeleine-Henriette Lambron, mariée, en premières noces, à Louis-Marie
Aubry, et, en secondes noces, à Christophe-Nicolas Gailliet de
Boufferé, qui vendit ce domaine, en 1836, à David Bacot.
En 1769, un château a été rebâti sur les
ruines d'une ancienne forteresse. Une chapelle en dépendait. Elle est
mentionnée dans le Registre de visite des chapelles domestiques du diocèse de Tours, en 1787. Ce château a été rasé pour faire place, en 1913, au bâtiment actuel.
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