La châtellenie et seigneurie de La Roche-Clermault relevait, à foi et hommage lige, de l'archevêque de Tours. En 1639, le fief avait un revenu annuel de 300 livres. Le plus ancien seigneur connu fut, en 1142, le chevalier Maingot. Bouchard de Marmande possédait le fief en 1256. Un siècle plus tard, l'une de ses descendantes, Marguerite de Marmande, fit passer La Roche-Clermault, par son mariage, à la famille de Sancerre. En 1490, Edmond de Bueil, chevalier, baron de Marmande, seigneur de La Roche-Clermault et de Faye-la-Vineuse, rendit aveu pour sa terre de Marmande. On lui donna alors le titre de chambellan du roi. Il accompagna Charles VIIII à Naples en 1495 et mourut pendant le voyage. De son mariage avec Françoise de Laval, il eut une fille, Isabelle, qui, en épousant le 10 janvier 1509 Joachim Gillier, lui apporta La Roche-Clermault. Mais, entre temps, Jehanne de France, fille naturelle de Louis XI et de Marguerite de Sassenage, épouse de Louis, Bastard de Bourbon, était dite dame de La Roche-Clermault en 1500. Une nouvelle alliance fit passer le fief à Balthazar le Breton, seigneur de Villandry. En 1584, le fief était possédé par son petit-fils, Balthazar Léonard le Breton, marié à Marie Claude Bonneau de Rubellez. En 1713, il appartenait à Louis François, comte d'Aubigné, qui rendit aveu le 20 mars 1715. Dans les années qui précédèrent la Révolution, Fortuné Bouin de Noiré, chanoine de Saint-Mexme de Chinon, possédait la terre de La Roche-Clermault.
Le château de La Roche-Clermault a été immortalisé par Rabelais qui en fit l'enjeu de la lutte entre Picrochole et Gargantua.
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