Historique du nom: Le Gué du Roy
(1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Saint-Christophe), Le Guay du
Roi (1752, Archives 37, H135), Le Gue du Roy (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Guay du
Roy (1768, Archives 37, H135), Le Gué du Roi (1791, 1Q38, Biens nationaux), Le Gué du Roi (1820, Carte de l'état-major), Le Gué du Roi (1834, Cadastre), Le Gué du Roi (1900, Archives 37, Q, Hypothèques de Tours), Le Gué du Roi (1934, Cadastre), Le Gué du Roi (2014, Carte IGN).
Dès le XVe siècle, ce fief appartenait à l'abbaye de Gâtines. En 1639, il relevait de la baronnie de Saint-Christophe. Il avait le droit de haute, moyenne et basse justice.
Le 24 janvier 1791, le manoir fut vendu comme bien national, pour 14.200 livres, à Martin-Charles
Rondeau Martinière, notaire à Neuvy, qui le céda, le 19 juin 1792, à Louis-Charles-Étienne Lemaistre. Celui-ci mourut au Gué-du-Roi le 19 juillet 1846. Il avait eu deux fils: Charles-Aimé et Louis-René qui tous deux furent directeurs des télégraphes. Après le décès de leur mère, Le Gué-du-Roi, au partage du 15 janvier 1847, fut attribué à Louis-René Lemaistre. Par contrat du 15 janvier 1833, il avait épousé Louise Fouquet dont il eut une fille, Louise-Gabrielle, qui se maria en 1857 avec Charles-Gabriel-Fleurus Olivier. Elle recueillit Le Gué-du-Roi dans la succession de son père qui y décéda le 14 mai 1865. La propriété passa ensuite à son fils unique, Louis-Étienne-Gabriel-Charles Olivier, le 3 septembre 1880. Celui-ci demeurant au château du Coudray, commune de Blineau (Yonne), vendit Le Gué-du-Roi, le 31 mai 1900, à Jean-Baptiste-Auguste Dampt, sculpteur, chevalier de la Légion d'honneur, et à sa femme, Diana-Antonia-Felicia de Cid. Le 3 décembre 1912, il fut acheté par Céline Suppligeau qui le légua, alors veuve d'Albert-Léon Hule, le 8 septembre 1954, aux
Orphelins Apprentis d'Auteuil qui le revendirent, le 29 mai 1960, à Mme veuve Beudin. Le 31 mai 1978, ses enfants le cédèrent à la famille de Poix qui le vendit en
1998.
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