Ballan-Miré - Le Pressoir

Historique du nom: Le Pressoir (1650, Archives 37, D, Port-Cordon), Le Pressoir (1751, acte Fournier/Tours), Le Pressoir (1773, 1783, actes Hubert/Tours), Le Pressoir (1785, acte Audru/Ballan), Le Pressoir (1795, Archives 37, 1Q329, Biens nationaux), Le Pressoir (1820, Carte de l'état-major), Le Pressoir (1825, Cadastre E1), Le Pressoir (1845, 1846, actes Robin/Tours), Le Pressoir (1894, acte Bled/Ballan-Miré), Le Pressoir (1934, Cadastre E1), Le Pressoir (1988, Cadastre AE), Le Pressoir (2013, Carte IGN).
Ce domaine relevait du fief du Port-Cordon selon une déclaration féodale du 7 avril 1650. En 1782, il appartenait à Louis Joseph Périllé, prêtre chanoine de l'église Saint-Martin de Tours. Il en tenait la propriété de ses aïeux maternels, Louis Mandroux, marchand à Tours, et Catherine Millon, sa femme, lesquels l'avaient acquis, par contrat devant Me Guertain, notaire à Savonnières, le 6 avril 1697. Louis Joseph Périllé décéda à Tours le 9 décembre 1782, après avoir fait son testament le 17 octobre précédent. Il léguait à sa domestique une rente viagère de 150 livres assignée sur Le Pressoir et au sieur Daguindeau, prêtre, la jouissance durant sa vie d'une maison dite Le Petit Carnaux.
Ce furent les héritières de la ligne maternelle qui partagèrent les biens: Louis Jeanne Pichery, 69 ans; Françoise Renée et Émilie Claude Daguindeau, toutes trois demeurant rue de Jérusalem, paroisse Saint-Venant à Tours, seules héritières du côté de la mère du défunt, leur cousin germain.
Elles vendirent le domaine, en l'étude de Me Audru à Ballan, le 12 septembre 1785, à Gilles Doutté, médecin vétérinaire privilégié du roi, et Marie Anne Lefebvre, son épouse, habitant faubourg Saint-Éloi.
Par héritages successifs, les descendants de Gilles Doutté gardèrent Le Pressoir jusqu'en 1892 où, le 15 décembre, il fut acheté par Julien Mazouer, propriétaire cultivateur, et son épouse Anne Bourreau. Le 15 janvier 1894, devant Me Bled à Ballan, ils firent donation entre vifs, moyennant une rente viagère annuelle de 800 francs payable par trimestre, entre leurs sept enfants. La partie Sud du logis avec la grange furent le lot d'Alphonse Mazouer et de sa femme Marie Barbereau qui le transmirent à leur fils Georges en 1954, lequel revendit le 27 novembre 1957. Une nouvelle mutation, intervenue le 3 février 1978, en donna la propriété à M. et Mme Laurençon.
Il faut noter qu'il existe deux lieux-dits, sur le territoire de la commune de Ballan-Miré, portant le nom du Pressoir. Le second est situé à 1.500 mètres à l'Ouest du bourg.

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