Historique du nom: Les Vieilles Cartes (1523, Archives nationales, P12), Les Vielles Cartes (1536, Archives 37, C634), Les Vieilles Cartes (1560, Archives nationales, P12), Les Vieilles Cartes (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montrichard), Les Vieilles Cartes (vers 1740, Archives 37, C633, État du domaine d’Amboise), Les Vieilles Cartes (XVIIIe siècle, Archives 37, C558, C570), Les Vieilles Cartes (vers 1775, Archives 37, A7), Les Vieilles Cartes (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Les Cartes (1820, Carte de l'état-major), Les Cartes (1825, Cadastre), Les Vieilles Cartes (1942, Cadastre), Les Vieilles Cartes (2014, Carte IGN).
Ce fief, ayant un revenu annuel de 100 livres en 1639, relevait d'Amboise. En 1421, Pierre d'Amboise le donna à un de ses serviteurs nommé Pierre du Mesnil. Ce domaine passa ensuite aux mains de la famille Marques. En 1522, Guillaume Marques, seigneur de La Follaine et de Chédigny, le vendit à François Sauvage, seigneur du Chêne et de La Chevalerie, contrôleur de l'argenterie du roi. En 1510, Nicole Sanguin, conseiller au Parlement de Paris, possédait une partie des Vieilles-Cartes. En 1535, René Sauvage était seigneur du même fief. Après lui, on trouve: François Allard (1564), marié à Jeanne Sauvage; Ludovic Allard (1575); Aeneas Marchand, sieur de La Gentinière (vers 1590); Robert Coueseau et Florentine Sauvage, héritiers de Ludovic Allard, seigneurs des Vieilles-Cartes (en partie) qui vendirent leur part à Aeneas Marchand; François Sauvage, écuyer, seigneur du Chêne et d'une partie des Vieilles-Cartes (1591).
Vers 1615, Jean Lesné et Marie Sauvage, sa femme, propriétaires d'une partie de cette terre, la vendirent à Louis Fillette, sommelier d'échansonnerie de la reine Catherine de Médicis, pour 600 livres; mais René Sauvage, déjà propriétaire d'une portion du fief, exerça le droit de retrait féodal contre les acquéreurs (1616) et devint ainsi le seigneur de tout le domaine. Ses successeurs furent: François Sauvage et Anne Lejart, sa femme (1681); François Lejart, écuyer, seigneur de Launay et de La Brosse (1703). Le 20 juin 1703, il vendit les Vieilles-Cartes, pour 3.050 livres, à Jacques Chesnon de Champmorin, lieutenant-criminel en l'élection d'Amboise. Son héritier, Jean-Pierre Chesnon de Champmorin, président en l'élection de Tours, les vendit, le 28 juin 1737, à Claude Dupin, seigneur de Chenonceau, de Chisseaux, de Francueil, et à Louise-Marie-Madeleine Fontaine, sa femme. Depuis cette époque, elles firent partie de la terre de Chenonceau.
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