Cet endroit a porté les noms de: Terra de Anais (1088, cartulaire de Noyers), Locus de Neis
(XIIIe siècle, charte de l’abbaye de Beaumont-lès-Tours), Le Petit-Nays
(1446), Le Petit-Nais (1639), Naie (1749), Le Grand-Nays (1754), Nay
(XVIIIe siècle, carte de Cassini), Le Château-de-Naye (1794, 1827), Le
Château-de-Naie (1831, 1972, cadastre), Château-de-Naie (2014, carte IGN).
Ce fief relevait d'Oigné et de la baronnie de
L'Île-Bouchard, à foi et hommage lige. En 1368, il appartenait à Huguet de Nays; en 1480, à Louis de la Trémoille; en 1484, à Jacques de Bernezay; vers
1520, à Jean de la Barre; vers 1600, à Adam de la Barre, conseiller au
Parlement de Paris; en 1638, à un autre Jean de la Barre; en 1723, à Jacques de Fortier; en 1754, à Paul-Jean-Baptiste-Alexis Barjot de Roncée qui rendit hommage le 20 octobre. Sa fille Marie-Joséphine-Caroline fut mariée, mineure, en novembre 1779, à Jean-Marie-Louis Le Bascle, comte d'Argenteuil. Le 26 juillet 1794, ce domaine fut vendu comme bien national sur Jean-Marie-Louis Le Bascle d'Argenteuil, émigré (en fait, il s'était caché sans s'exiler). L'adjudication, de 30.100 livres, alla au citoyen Savatier, de Trogues. En 1870, Léopold-Romain Savatier et sa femme, Victorine Grosset, remanièrent le château. La famille Savatier possédèrent Naie jusqu'en 1909. Le 28 mars 1909, le ménage Girard-Roy achetèrent Naie. En 1969, les descendants de ces derniers vendirent Naie.
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