Azay-sur-Cher - La Michelinière

Historique du nom: La Michelinière (1536, Archives 37, C634), La Michelinière (1616, acte Boutard/Tours), La Meschelinière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), La Michelinière (1720, acte Mangeant/Amboise), La Michelinière (1734, Archives 37, C603, C634, C651), La Michelinière (1734, acte Bouilly/Tours), La Michelinière (vers 1740, Archives 37, C633, État du domaine d’Amboise), La Michelinière (1757, Archives d’Amboise, Saint-Florentin), La Michelinière (1769, Archives 37, 3B330), La Michelinière (1773, acte Bellin/Amboise), La Michelinière (vers 1775 , Archives 37, A7), La Michelinière (1780, acte Rendu/Paris), La Micheliniere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Michelinière (1820, Carte de l'état-major), La Michelinière (1826, Cadastre D1+D2), La Michelinière (1960, Cadastre AM+AL), La Michelinière (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait d'Amboise. En 1431, il appartenait à Jean Source, écuyer; en 1470, à Daniel Source; en 1480, à André Source; en 1490, à Antoine Source; en 1541, à Louise Mignot, veuve d'Antoine Source; en 1548, à François Huré; en 1578, à François Sevin; en 1601, à Charles Moreau; en 1639, à Guillaume Masuet et aux frères Jacopin, de Tours; en 1646, à Daniel Forget, marié à Catherine Bouilhac qui, étant veuve, rendit aveu le 21 février 1685; en 1709, à Claude Forget; en 1715, à Marie Charlotte et Marguerite Forget; en 1724, à Henri Petiot de Laluisant, marié à Charlotte Forget.
Par acte du 27 juillet 1734, Henri Petiot de Laluisant et sa femme vendirent La Michelinière à Jean Louis Chaslon, commissaire des poudres et salpêtres, qui rendit aveu le 13 février 1736, et eut un fils, Louis Jacques Henri Chaslon, seigneur du même fief et vivant en 1757.
Le 13 juin 1778, La Michelinière, appartenant alors à Marie Françoise Leduc, veuve de François Bertin, fut vendue par adjudication au Châtelet de Paris et acquise par Pierre Jean Riffault Duplessis. Ves 1783, celui-ci céda la terre et le château de La Michelinière à François Olivier d'Hémery, seigneur de La Martinière (à Rom, Seux-Sèvres), capitaine d'artillerie, chevalier de Saint-Louis, marié, le 11 février 1771, à Saché, à Aimée Joseph de Blois de la Calande, dame de Pont-de-Ruan, fille de Timothée de Blois, lieutenant de vaisseau, et de Françoise Élisabeth Briochet qui se remaria à Pierre René Péan de Livaudière, seigneur de Saché et de Valesnes. Du mariage de François Olivier d'Hémery sont issus: Joseph, maire d'Azay-sur-Cher (1822); Aimée; Angélique; Gabrielle; Agathe, femme de N. Poignant de Lorgère; Olivier Joseph. François Olivier d'Hémery comparut, en 1789, à l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine en tant que seigneur de La Michelinière.
Engagé à 20 ans comme chasseur dans un régiment d'infanterie légère, Olivier Joseph d'Hémery était lieutenant en 1810 et fit la campagne d'Allemagne. Blessé d'un coup de feu à la mâchoire supérieure à Thann, il se retira du service avec une pension. Par contrat passé devant Me Raimbault, notaire au Mans, il épousa, le 23 janvier 1815, Jeanne Dominique Agathe Poisson du Breil. Il vint vivre à La Michelinière, sans doute, puisque sa fille, Marie Adolphine, y naquit le 31 août 1816. La charge de maire de la commune lui fut attribuée en 1827 et il l'assuma jusqu'en 1846. Il vivait encore en 1859 lorsque sa fille, Marie Adolphine, venue lui rendre visite à La Michelinière, y mourut âgée de 43 ans. Elle avait un frère, son cadet de 8 ans, Olivier Amédée, qui décéda célibataire, au château, le 18 août 1873. Elle s'était mariée, en 1842, à son cousin, François Raoul, comte de Pot, et résidait avec lui à Saint-Sulpice-les-Feuilles (Haute-Vienne). Ses filles héritèrent de La Michelinière et le demoiselles de Pot vendirent la propriété à Gaston de Lauverjat. C'était alors une ferme qu'il légua en 1913 aux parents de Mme Poidatz, propriétaire en 1977.

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