Ballan-Miré - La Fosse-Morin

Historique du nom: La Fosse-Monin (1820, Carte de l'état-major), La Fosse Morin (1825, Cadastre E2), La Fosse Morin (1871, Archives 37, 3Q, Hypothèques de Tours), La Fosse Morin (1934, Cadastre E2+E3), La Fosse Morin (1988, Cadastre AO). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.
Dans la première moitié du XVIIIe siècle, ce domaine appartenait à Pierre Billard et Marie Michelet, sa femme. Les héritiers de cette dernière demandèrent la licitation des biens et, le 18 septembre 1750, La Fosse-Morin fut adjugée à Madeleine Tourtay.
Veuve d'un premier mariage avec François Legastre contracté le 3 juillet 1708, elle l'était aussi d'un second avec François Métivier, épousé le 1er décembre 1722. Du premier, elle avait une fille, Jeanne Legastre, qui s'était unie à Jacob Moreau le 19 décembre 1746. Ce sont ces derniers qui prirent possession de La Fosse-Morin.
Le partage de leurs biens effectué le 9 mars 1797 donna la plus grande partie de La Fosse-Morin à leur petite fille Thérèse Moreau, car le fils aîné, Stanislas, conserva le bâtiment situé à l'Est. Mais Thérèse Moreau mourut peu de temps après et sa mère, qui hérita de sa part, revendit l'immeuble, le 19 juin 1804, à Robert Legendre, fabricant de perles à Paris.
La fille de ce dernier, Marie Adrienne Legendre, épouse de Jean-Baptiste Archevêque, n'ayant pas eu d'enfant, fit donation, le 24 août 1859, à son beau-frère Auguste Frédéric Archevêque pour les trois quarts, le reste allant à sa belle-sœur Mme Cartier. Finalement, une nièce, Mme Théoleyre, en rachetant les parts, se retrouva seule propriétaire de La Fosse-Morin et se livra, par la suite, à un lotissement de la propriété en vendant diverses portions des bâtiments le 12 mai 1868, puis le 30 avril 1869. Enfin, le 25 août 1871, elle céda à Benjamin Antoine Chollet, notaire, la maison de maître de La Fosse-Morin occupée en grande partie par l'acquéreur. Il devait y mourir en 1891, ce qui entraîna la vente de l'édifice à son successeur, le 14 juin 1894, Me Georges Pierre Léon Bled dont les descendants ont gardé la propriété jusqu'en 1986.

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