Historique du nom: L'Hermitage (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), L'Hermitage (1820, Carte de l'état-major), L’Ermitage (1837, 1938, Cadastre), L'Ermitage (2016, Carte IGN).
En 1528, ce domaine appartenait à Thomas des Essards dont une des filles épousa Jehan Nau, contrôleur général des vivres des camps et armées de France; en 1609, à Claude des Essards, fils du précédent, maréchal des logis du roi. Le partage de sa succession, le 12 décembre 1628, fit passer, pour un temps, l'Ermitage à l'une de ses filles, Jehanne, épouse de Galliot Péquineau, écuyer, seigneur de Vaudésir et de Beaulieu, mais le domaine revint, dès 1644, à Charles Nau, puis à Claude Nau qui rendit hommage en 1674.
Son successeur fut Charles le Brun de la Brosse, officier d'artillerie sous Louis XIV qui possédait le domaine en 1702. Le 16 février 1705, il épousa, à Saint-Louans, Marguerite-Françoise-Antoinette de Valory, fille du châtelain de Détilly. Le partage de sa succession, en 1737, donna le manoir à son neveu Charles de Signy, gouverneur de Chinon.
A la Révolution, M. de Signy l'aîné ayant émigré, L'Ermitage fut vendu comme bien national et adjugé, le 2 novembre 1795, à M. de Signy le jeune pour 572.800 livres. Le 9 janvier 1804, Marie-Gabriel de Signy revendit son acquisition à son frère, amnistié et rayé des listes d'émigration en l'an X. Major de la Légion hanovrienne, il fut tué, au Portugal, le 4 septembre 1810. Sa veuve, Catherine-Régine de Raimbold, qui perdit en 1836, son second mari, le baron Quirit de Coulaines, donna L'Ermitage en dot, par contrat du 6 janvier 1843, à Marie-Louise de Vendel, demeurant avec ses parents à Usage, lors de son mariage avec Charles Isle de Beauchaine. De cette union naquirent quatre enfants dont Paul Isle de Beauchaine qui, le 21 juillet 1855, se maria à Marie-Chantal Couët de Montarand. Par la suite, dans les années 1980, leurs arrière-petits-enfants, M. et Mme de Verneuil, possédèrent ce domaine.
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