Cet endroit s'est appelé: Ablevia (1190, cartulaire de l’archevêché de Tours), Ablevia (1190, cartulaire de l’archevêché de Tours), Petrus Digon (1247, Querimoniae Turonum),
Port d’Ablevoie (1314, cartulaire de l’archevêché de Tours), Le Port
d’Ablevois (1747, arrêt du Conseil d’État du roi), Le Port d’Ablevoir
(vers 1775), Port d’Ablevoir (XVIIIe siècle, carte de Cassini), Le Port
d’Ablevois et Port l’Ablevois (1831, cadastre), Le Port d’Ablevois
(1935, cadastre), Le Port d’Ablevois (1962, carte IGN).
En 1129, Robert du Breuil exempta
l'abbaye de Marmoutier du droit de tonlieu (droit qui se payait pour les
places où l'on étalait dans un marché) qu'il percevait à Ablevois. Vers
1200, Étienne de Monts, chanoine de Saint-Martin de Tours et prévôt de
la Varenne, céda au Chapitre de Saint-Martin une part des revenus qu'il
avait sur le Port-d'Ablevois. Le 20 août 1485, le même Chapitre acheta
d'Aimery et d'Aalis, sa femme, une autre part de ces revenus. En 1314,
le Port-d'Ablevois appartenait, indivis, à la collégiale de Saint-Martin
et à l'archevêque de Tours. Au XVIIe siècle, le maire de Restigné avait
le droit de passer et repasser au Port-d'Ablevois, avec ses gens, sans
payer aucune rétribution.
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