Historique du nom: Le
Plessis (1524, 1548, 1565, 1597, Archives de Thilouze), Le Plessis (XVIe siècle, Archives 37, G948), Le Plessis (1601, 1607, 1623, Archives de Thilouze), Le Plessis (1626, 1633, Archives de Saché), Le Plessis (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), Le Plessis (1645, 1654, 1678, 1681, 1688, 1694, 1695, 1698, 1703, Archives de Thilouze), Le Plessis (1718, Archives de Saché), Le Plessis (1724, 1731, 1734, 1754, Archives de Thilouze), Le Plessis Gerbault (1774, acte Gervaize/Tours), Le Plessis
(XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Plessis (1814, Cadastre), Le Plessis (1820, Carte de l'état-major), Le
Plessis-Valesne (1894, Hypothèques de Chinon), Le Plessis (1950, Cadastre F1), Château du Plessis (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait de la baronnie d'Artannes, dépendant de l'archevêché de Tours, à foi et hommage lige, et 25 sols à muance de seigneur et de vassal. En 1639, il avait un revenu annuel de 50 livres. Vers 1446, il appartenait: à Jacques de la Porte, seigneur du Ponceau; en 1524, à Mathurin de Tourneton; en 1548, à Macé Tourneton, écuyer; en
1592, à Claude de Tourneton, écuyer; en 1666, à René de Tourneton, écuyer, marié à
Gabrielle de Beauvais, décédé en 1678; en 1688, à François Gastelier; en 1694, à René de Tourneton, écuyer, mort en 1695 à 58 ans; en 1698, à un autre René de Tourneton, décédé cette même année âgé de 25 ans; en 1698, à Jacques de Tourneton, écuyer, mort en 1731 à 60 ans, en 1734, à Louis-Henri de Tourneton, chevalier, marié à Renée de Cantineau, qui vendit Le Plessis à Marie-Anne Lecorchée, veuve de Charles Salier; en 1753, à Henri de Salier, chevalier de Saint Louis, capitaine du bataillon d’Angers, époux de Marie-Anne Delamarre.
Le 21 mai 1774, le ménage vendit la nue propriété du Plessis Gerbault à deux marchands associés de Tours, Jean-Antoine Padelinetti pour deux tiers et Jean-Nicolas Lecomte pour un tiers., s'en réservait jouissance jusqu'à leur mort. Le 6 mai 1785, on inhuma le corps d'Henri de Salier, âgé de 64 ans, et Marie Delammare renonça à ses droits par acte du 3 août 1787.
Le 14 mars 1793, Mme veuve Padelinetti et ses trois enfants, et Jean-Nicolas Lecomte cédèrent Le Plessi Gerbault à André Cuvier, coutelier à Paris. Celui-ci allait en garder possession jusqu'en 1821 où, le 8 février, Pierre-Antoine Delagrange, médecin, en fit l'acquisition. Ce dernier est dit habitant Saint-Germain-en-Laye quand, le 3 mai 1828, il vendit Le Plessis à Jean-Alexandre-François Margonne, châtelain de Saché. Lorsque M. Margonne fit son testament, il institua comme légataire universel Marie-Alix Salley mais, par legs particulier, il donna Le Plessis à ses cousins, M. Salmon de Maison Rouge et sa sœur Marie-Angélique, épouse Estave. M. Margonne mourut, à Paris, le 2 mai 1858 et, par acte du 6 décembre 1859, M. Salmon de Maison Rouge resta seul propriétaire du Plessis.
Les 22 et 28 mai 1880, il vendit le domaine à Félipe Gomez de Junco qui vit saisir ses biens à la requête d'une banque d'Azay-le-Rideau. Le Plessis fut adjugé, au tribunal de Chinon, le 6 novembre 1884, à Pierre Chatry et à Paul Compain. A la suite d'un échange, le 13 août 1906, la propriété passa aux époux Alber Menau. N'ayant pas d'héritiers, leurs 17 ayants droit à leur succession mirent en vente Le Plessis qui fut acheté par M. et Mme Proux-Brunet. Le Plessi fut encore vendu en 1951, 1960, 1971 et le 7 novembre 1972.
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