Historique du nom: Le Grand Châtelet (1400, Archives 37, H, Charte de l’abbaye de Beaumont-lès-Tours), Le Chastellet (1521, 1542, 1561, 1583, 1607, 1609, 1611, 1612, 1621, 1623, Archives de Thilouze), Le Chastelet (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), Le Chastelet (1708, 1714, Archives de Thilouze), Le Châtelet (1725, 1732, Archives Thilouze), Le Chatelet (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le château du Châtelet (1791, acte Petit/Tours), Le Châtelet (1795, acte Archambault de Beaune/Tours), Le Châtelet (1814, Cadastre), Le Chatelet (1820, Carte de l'état-major), Le Châtelet (1880, acte Pelisson/L’Île-Bouchard), Le Châtelet (1950, Cadastre G1), Château du Grand Châtelet (2014, Carte IGN).
Dans une charte de l'abbaye de Beaumont-lès-Tours de 1400, il est mentionné deux fiefs: Le Grand-Châtelet et Le Petit-Châtelet.
En 1639, le fief du Grand-Châtelet avait un revenu annuel de 110 livres. Au XIVe siècle, ce domaine appartenait à l'abbé du Bouchet, chanoine de Saint-Martin. Geoffroy du Chastelet rendit aveu à l'archevêque de Tours entre 1363 et 1380. En 1521, ce fief appartenait à René Gallebrun et Jeanne Daron, sa femme; en 1542, à Jean Gallebrun; en 1583, à René de Souvigny, écuyer, sieur du Vau et des Tuffeaulx; en 1607-1609, à Hilaire de Nivert, écuyer, seigneur de La Charpentière; en 1611, à François du Reynier, écuyer; en 1623, à Pierre du Reynier, écuyer; en 1636-1649, à Adrien Luthier, seigneur d'Armançay; en 1708, à François Dutinel, chevalier, seigneur de Pansière, major du régiment de Belzunce, qui mourut le 13 décembre 1714, un mois avant la naissance de son dernier fils, Charles-François, le 14 janvier 1715. Le 29 avril 1725, Gilles
Anguille des Ruaux, président trésorier de France au bureau des
finances de Tours, seigneur de Thais et du Châtelet, est parrain d'une cloche. Sa femme, Françoise du Bouchet, fur marraine de la grosse cloche, le 16 septembre 1732. Le Châtelet passa à leur nièce, Marie-Louise Ducasse, épouse de Pierre Lawhernes, trésorier général des turcies et levées de la Généralité de Tours. Elle était veuve quand elle mourut dans cette ville, le 25 janvier 1789, et leur patrimoine foncier, avec Le Châtelet, La Ripaudière et La Richardière à Thilouze, La Grande-Jonchère à Veigné, La Trévandière à Tauxigny, des fermes à Sorigny... fut partagé entre une quinzaine d'héritiers. Le Châtelet fut attribué aux parents de la ligne maternelle et adjugé au tribunal de Tours, le 26 mai 1799, à Michel Pichard et Louise Rolland.
En 1943 et 1944, le château a abrité l'écrivain franco-mauricien Loys Masson qui a décrit son séjour, en 1957, dans son roman La Douve.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire