Historique du nom: Rochecot
(1483, Bibliothèque nationale), Rochecot (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Rochecot (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Rochecotte (1820, Carte de l'état-major), Château de
Rochecotte (1829, 1933, Cadastre), Château de Rochecotte (2016, Carte IGN).
Ce fut un fief puis un marquisat. En 1639, le fief avait un revenu annuel de 100 livres. En
1540, ce domaine appartenait à Antoine de la Châteigneraie, du chef de
sa femme, Edmée de Coué; en 1607, à Gabriel le Bascle; en 1671, à
Balthazar le Bascle; en 1698, à N. de Jaucourt. Par décret des requêtes
du palais du 18 novembre 1700, il fut adjugé à Marie Dublineau, femme de
René Guillon, trésorier de France au bureau des finances de Tours. Il
passa ensuite à Louis-François-Marie Guillon (1763), puis à Fortuné
Guillon, major de cavalerie. Par lettres de janvier 1767, il fut érigé
en marquisat, avec union des terres de la Varenne, Saint-Patrice et
Milly.
Fortuné Guillon épousa Marie-Françoise
Doucet du Gué, dont il eut deux enfants: Louis-Fortuné et
Adélaïde-Marie-Françoise, mariée à Auguste-François-Chrysanthe de Goddes
de Varennes.
La chapelle du château formait un bénéfice dont Fortuné Bouin de Noiré était titulaire en 1790. Son revenu était de 100 livres.
En l'an XII, la terre de Rochecotte
était estimée à 600.000 livres. Par acte du 12 janvier 1824, Gatien de
la Mote-Baracé, marquis de Sennones, et Augustine-Marie-Gabrielle de
Goddes de Varennes, sa femme, la vendirent, pour 280.000 livres, à René
de Lasselle de Ligué.
Le château de Rochecotte (XVIIIe siècle)
a été acheté, en 1825 par Dorothée de Courlande, duchesse de Dino,
nièce de Talleyrand. Ce dernier y effectua de nombreux séjours. Par la
suite, il appartint à la famille de Castellane.
Un puits artésien a été établi dans cette propriété en 1837.
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