Historique du nom: Mauvières (1358, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 172), Maunières (1430, Archives nationales, P12-334), Maunière (1606, Archives nationales, P13-184), La Mauvière (1619, acte Mamyneau/Loches), Mauvières (XVIIe, XVIIIe siècles, Archives 37, B174, C366, C581, C582, C602, C603, E96, E97, E135, E223), Mauvière (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Mauvières (1810, acte Louveau/Paris), Mauvières (1826, Cadastre D1), La tour de la Mauvière (1920, acte Lablancherie/Loches), Mauvières (1962, Cadastre BH), Mauvière (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait du château de Loches, à foi et hommage lige, et 20 jours de garde. Dans la première moitié du XIe siècle, il était possédé par Archambaud de Busançais, qui le donna en dol, avec d'autres domaines, à Lisois, sénéchal du comte d'Anjou. En 1430, il appartenait à Fiacre de Cigogné; en 1513, à Michel de Cigogné; en 1530, à Jeanne de Thaix; en 1570, à Georges de Cigogné; en 1574, à Jean Gigault de Bellefonds, par suite de son mariage avec Claude de Grellet, veuve du précédent; en 1590, à Jean Gigault, écuyer du duc d'Alençon; en 1618, à René Gigault; en 1627, à Honorat de Baraudin; en 1636, à Claude de Baraudin; en 1661, à Louis et Honorat de Baraudin; en 1739, à Louis de Baraudin, lieutenant du roi à Loches; en 1759, à Louis-Honorat de Baraudin; en 1786, à Bernard, comte de Chambray, par suite de son mariage avec Jeanne-Louise-Charlotte de Baraudin.
On voit, à Mauvière, une tour qui paraît avoir été bâtie au XVe siècle. D'après la tradition, elle communiquait, par un souterrain, avec le château de Loches.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire