Historique du nom: Pont Amboisé (1614, Archives 37, 35J11), Pont Amboizé, Pontemboizé, Pont Emboizé (XVIIe, XVIIIe siècles, Archives 37, C336, E219, G123), Pont Amboisé (1730, Archives 37, 35J13), Pont Amboisé (1765, Archives 37, E146), Le Pont Enboise (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Le Pont Amboisé (1820, Carte de l'état-major), Le Pont Amboisé (1836,
1939, Cadastre), Le Pont Amboisé (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait de Boizé, à foi et hommage plein, un cheval de service évalué 50 sols, et 16 sols 8 deniers de loyaux aides. La moitié de la dîme du Pont-Amboisé appartenait au curé de Luzé. Au XVIIIe siècle, il était réuni au Petit-Marigny. En 1626, il appartenait à François de la Touche; en 1657, à Jeanne Veau; en 1666, à Urbain Veau, écuyer; en 1682, à René Veau, capitaine de cavalerie; en 1750, à Louis-René Veau, marié à Julienne Cuissard, décédé le 8 juillet 1755; en 1756-1789, à Louis-René Veau de Rivière, seigneur de Rivière, fils du précédent.
Par alliance de sa fille Cécile Veau de Rivière, Pont-Amboisé passa à Joseph Carrère, propriétair à Doué-la-Fontaine. Il devint veuf le 20 novembre 1843, laissant deux enfants: Joseph-Romain, capitaine en retraite, et une fille. Celle-ci, Honorine-Agnès, avait épousé, par contrat du 17 novembre 1825, Alexis Tanquerel des Uzarchères. Après donation par son frère, le 16 juin 1852, elle resta seule propriétaire de Pont-Amboisé et du Petit-Marigny. Elle mourut le 26 mars 1877, laissant comme légataire universel son cousin Joseph-Théodore de Crozé qui, en 1879, fit donation de ses biens à ses deux fils. Joseph-Charles eut le château de La Durandière à Montreuil-Bellay et les fermes de Pont-Amboisé et du Petit-Marigny. Le 28 juin 1893, il échangea Pont-Amboisé pour différentes parcelles de terre à Verneuil, à M. et Mme Houdier qui devaient être les fermiers depuis 1891 de Pont-Amboisé car ils y résidaient.
M. Houdier revendit le domaine en 1939 à la famille Arnault qui céda Pont-Amboisé, le 9 mars 1977, à Jean-Luc Léger. Le 28 septembre 1982, il y eut une nouvelle mutation.
Le fief et la collecte se trouvaient sur les paroisses de Luzé et de La Tour-Saint-Gelin, mais son chef-lieu était situé sur celle de Luzé (alors en Poitou). Cela permettait de ne pas payer la gabelle car le Poitou était redimé. Le Pont-Amboisé formait une communauté avec un syndic et une assemblée générale des habitants qui avait lieu devant la porte de l'église de La Tour-Saint-Gelin. Le canton du Pont-Amboisé disparut en 1787 lors de la formation des municipalités. Chacune de ses parties réintégrèrent sa paroisse d'origine.
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