Historique du nom: Dorée (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Dorée (XVIIe, XVIIIe siècles, Archives 37, E163, E165, E233), Dorée (1682, Aveu), Dorée (1723, Archives 37, E163), Doré (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Douée (1820, Carte de l'état-major), Dorée (1832, 1950, Cadastre C2), Dorée (2013, Carte IGN).
En 1639, ce fief, avait un revenu annuel de 100 livres. Il relevait de Trogues et de L'Île-Bouchard, à foi et hommage simple. En 1496, il appartenait à Charlotte de Salignac, veuve de Jean de la Touche, écuyer, seigneur de Dorée; en 1527, à François d'Allemaigne, écuyer; en 1560, à Gabriel du Raynier qui se maria deux fois. Du premier lit avec Jeanne d'Argouges, il eut trois enfants dont Lancelonne qui s'unit, le 12 juillet 1575, à Jacques de Larçay. Leur fille, Françoise, épousa, le 7 mai 1605, Louis de Voyer, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, conseiller du roi, capitaine de 50 hommes d'armes et seigneur de Dorée, à cause de sa femme. Louis de Voyer rendit hommage, pour ce fief, le 19 août 1624. La terre de Dorée passa ensuite à Louis Joseph de Voyer, dit le comte de Dorée, lieutenant au régiment des gardes françaises, tué à la bataille de Seneffe, le 11 août 1674; vers 1680, à François Bouilly, commissaire aux saisies réelles, à L'Île-Bouchard; à Louis Augustin Bouilly, conseiller du roi, grenetier au grenier à sel de Chinon, qui rendit hommage à Louis François Armand du Plessis, duc de Richelieu, le 17 avril 1722. Sa veuve, Charlotte Boisnard, agissant comme tutrice de ses enfants, rendit aussi hommage, le 24 décembre 1728. En 1790, Dorée appartenait encore à la famille Bouilly.
Une chapelle, dédiée à Notre-Dame et fondée en 1496, qui dépendait du logis seigneurial, est mentionnée dans le Registre de visite des chapelles du diocèse de Tours, en 1787.
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