Historique du nom: Jarrie (XVIIe siècle), Saint Jean de la Jarrie ou de Jarry (XVIIIe siècle), Saint Jean de Jarrie (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Jarry (1820, Carte de l'état-major), Jarry (1826, 1935, Cadastre), Jarry (2014, Carte IGN).
Ce prieuré appartenait à l'abbaye de Beaulieu. Le prieur devait un dîner, le jour de la saint Jean-Baptiste, au seigneur d'Azay-sur-Indre et à ses officiers, suivant un aveu de 1572. Il était tenu de dire la messe une fois par semaine dans la chapelle prieurale. En 1787, cette chapelle tombait de vétusté. La porte avait été enlevée, la charpente était en ruines. Les offices dus par le prieur étaient célébrés dans l'église paroissiale. Le prieuré constituait un fief relevant d'Azay-sur-Indre.
Le 19 novembre 1791, Jarry fut vendu comme bien national et adjugé, pour 6.000 livres, à Joseph Huppeau. Le domaine resta la propriété de ses enfants jusqu'en 1865 où, le 29 mai, il fut adjugé à Silvain Rougé-Clément, alors maire de Chédigny. Jarry fut revendu, le 22 janvier 1866, à François Primault. Une nouvelle mutation, le 11 septembre 1892, intervint en faveur de M. et Mme Pelluard. Celle-ci, née Léontine Huppeau, retrouvait ainsi le domaine acheté à la Révolution par son grand-père. Mais le partage entre ses deux fils allait à nouveau séparer Jarry en deux parties qui, en 1938 et 1951, seront à nouveau réunies par la famille Dugué.
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