Ce fief relevait de Montrésor, à foi et hommage lige. Il avait le droit de haute, moyenne et basse justice. Une rente de 6 setiers de froment et 6 setiers de seigle était due chaque année au chapitre de la Collégiale de Loches.
En 1207, il appartenait à Godefroy et à Guillaume de Murceins; en 1214, à Renaud de Mursaint; en 1226, à Godefroy de Mursaint; en 1250, à Guillaume de Mursaint; en 1279, à Guillaume de Villemereau, valet; en 1368, à Guy Guenand, qui rendit aveu au château de Montrésor, le 1er septembre; en 1420, à Perceval de Targé; en 1499, à Andrée de Nozay, veuve de Jean de Blanchefort, qui rendit aveu le 17 juin; en 1520, à Lancelot de la Touche, qui rendit aveu le 18 septembre; en 1593, à Jacques, comte de Montgomery, qui, par acte du 19 mai de cette année, le vendit à Claude d'Argy, seigneur de Pons, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, capitaine de 100 hommes d'armes, qui rendit hommage le 29 juillet 1606; en 1617, à Pierre de Renty; en 1703, à François César de Renty, marié à Catherine de Salmon, qui, le 12 février de la même année, le vendit à Charles Gigault de Bellefond, maréchal des camps et armées du roi, et à Anne Catherine Binet, sa femme. Le prix aurait été de 11.000 livres, plus 500 livres pour les bestiaux. A la Révolution, le domaine appartenait à Armand Louis François Gigault de Bellefond, lieutenant général des armées françaises.
Du logis seigneurial dépendait une chapelle, dédiée à saint Jean-Baptiste, dont l'existence est connue dès le XIIe siècle.
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