Historique du nom: Les Fromentières (1408, 1432, 1436), Fromentières (1408, 1432, 1436, Archives nationales, P12), Fromentières (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Les Fromentières (1715, Archives 37, C654), Fromentiere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Fromentière (1820, Carte de l'état-major), Fromentière (1837, Cadastre A1), Fromentière (1967, Cadastre). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.
Ce fief, relevant du château de Chinon, faisait partie de l'ancienne commune de Saint-Louans. En 1408, il appartenait à Jacques de Verneuil, écuyer, qui rendit hommage plain le 29 octobre; en 1432, à Brisegaut de Coesmes, écuyer, du chef de sa femme Isabelle de Verneuil, qui rendit hommage lige le 17 mars; en 1436, à Jean du Mas qui rendit hommage lige le 20 octobre; en 1623, à Calixte Malherbe, procureur au Parlement; en 1684, à Félix Des Hayes; en 1715, à Marc René Alexis de Valory, chevalier, seigneur de Détilly. Fromentière, comme Détilly, resta à la maison de Valory jusqu'en 1807. Le même acquereur, Jean Nivelleau, les acheta à cette époque et, en 1819, les deux propriétés passèrent à la famille de Saint Hilaire qui les garda jusqu'en 1870. Abandonnées depuis 1906, ses ruines furent achetées par Henry Brocourt de Chinon.
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