Historique du nom: La Véronique (1730, acte Pays/Cinq-Mars-la-Pile), La Véronique (1772, Archives de Cinq-Mars-la-Pile, plan A2+A3), La Véronique (1776, acte Gervaize/Tours), La Véronique (1808, acte Odoux/Luynes), La Véronique (1818, Archives de Cinq-Mars-la-Pile, plan B2+B3), La Véronique (1848, acte Frémont/Nantes), La Véronique (1868, acte Cerveau/Cinq-Mars-la-Pile), La Véronique (1967, Cadastre AL), La Véronique (1978, acte Thomain/Saint-Avertin). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2014.
Cette closerie relevait en roture de la châtellenie de La Salle-César et de la baronnie de Cinq-Mars. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, elle appartenait à Louise Françoise Taschereau qui la tenait, comme seule héritière, de son père Christophe Taschereau de Sapaillé. Or, celui-ci, cinquième enfant de Christophe Taschereau et Françoise Bellegarde, conseiller du roi et contregarde de la Monnaie de Tours, était mort, paroisse de Saint-Symphorien, le 21 décembre 1721. Demeurant à Tours où elle était supérieure générale de la Charité, elle vendit La Véronique, le 10 février 1776, devant Me Gervaize, moyennant 1.000 livres de rente viagère, à Jean Paul Courier, bourgeois de Tours. Un an plus tard, celui-ci régularisait sa situation familiale en épousant le 11 février 1777, en l'église Saint-Pierre de Mazières, Élisabeth Laborde qui, le 4 janvier 1772, lui avait donné un fils, Paul Louis, qu'il reconnaissait ainsi officiellement. Mention de cette reconnaissance fut ajoutée sur l'acte de baptême de l'église Saint-Eustache de Paris par sentence du Châtelet du 2 décembre 1777.
Dès l'été 1778, le ménage s'installa à La Véronique. Mais, à la fin de 1784, la famille habita Paris pour permettre à l'enfant de 13 ans de compléter son instruction. Jean Paul Courier, agent municipal de Saint-Mars, mourut le 13 février 1796. Ce fut aussi à La Véronique que décéda Mme Courier, le 3 octobre 1801.
Le 31 mars 1803, en l'étude de Me Odaux à Luynes, Paul Louis Courier vendit, pour 22.000 francs, La Véronique et La Guiotterie à Jean-Paul Bourdon, boulanger. La Guyotterie fut revendue, le 11 novembre 1803, à Benoît Sambin, menuisier. La Véronique le sera à son tour, le 22 mars 1808, au profit de Jean Royer, marchand tonnelier. Le 13 juillet 1919, Mme Taillard fit l'acquisition de la partie connue sous le nom de La Guyotterie et, le 6 août 1928, elle y ajoutait La Véronique. Cette dernière devait subir des mutations en 1967, 1971 et 1978.
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