Courcoué - Le Château

Historique du nom: La seigneurie de Courcoué (1506, Archives 37, 35J3), Courcoué (1596-1598, Archives 37, 35J1), Courcey [Courcoué] (1645, Archives de Lignières-de-Touraine), Courcoué (1673, 1752, Archives 37, 35J5), Le fief et seigneurie de Courcoué (1749, acte Lenoir/L’Île-Bouchard), Château (1765, Carte de Cassini), Le Château (1784, acte Cartier/Richelieu), Château de Courcoué (1820, Carte de l'état-major), Château de Courcoué (1836, Cadastre A2), Le Château (1949, Cadastre B2a), Château (2013, Carte IGN).

La châtellenie de Courcoué relevait de Faye-la-Vineuse à foi et hommage lige. Elle avait droit de haute, moyenne et basse justice, ainsi que de haute et basse voirie. Son plus ancien seigneur connu, cité en 1420, était Jean de la Lande dont une fille, Louise, épousa Aimery de Brizay, maître des Eaux et Forêts du Poitou, capitaine gouverneur de Châtellerault. Jean fut suivi par Louis de la Lande. Au milieu du XVIe siècle, Courcoué était possédé par Antoine du Bec vivant en 1553. De son union avec Renée du Vergier, veuve en 1590, Marc du Bec eut Sarah qui, le 4 octobre 1596, se maria avec Florimond de la Chesnaye. Ce fut donc par alliance que Louis de Beauvau, en épousant Louise de la Chesnaye, devint seigneur de Courcoué.

Louis de Beauvau était le troisième fils de Louis de Beauvau, seigneur de Rivarennes, capitaine de chevaux légers, mort au service de Louis XIII à Turin en 1641. La châtellenie, qui était encore en possession de Louis de Beauvau en 1680, passa dans la seconde moitié du XVIIIe siècle à Charles Drouin, écuyer, contrôleur des guerres. Il la possédait dès 1765 car, le 30 janvier de cette année, il reçut l'hommage de Louis René Veau pour le fief de Pont-Amboisé.

François Joseph Pierre de Mondion, seigneur de La Chambaudière, de Tourtenay et de Courcoué, qui participa à la guerre d'indépendance des États-Unis, eut deux filles de son mariage avec Élisabeth Michelle Chevalleau de Boisragon. La cadette, Charlotte Barbe Alexandrine, naquit à Poitiers le 19 janvier 1789 et fut baptisée le 20 en l'église Saint-Paul. Elle épousa, à 19 ans, Benoît Jean Gabriel Armand Ruzé, marquis d'Effiat, le 28 février à Chezelles où elle mourut quelques mois après lui le 20 novembre 1870. Par un sixième codicille à son testament, le 28 juillet 1864, elle avait légué à sa parente, Marie Élisabeth Emmanuelle Dujon, femme de Jules de Mauvise, lieutenant-colonel en retraite, le château de Courcoué. M. et Mme de Mauvise décédèrent au château, elle le 24 novembre 1886 et lui le 2 juin 1905, laissant deux enfants: Louis Marie René Charles de Mauvise et Esther, religieuse à l'Assomption de Paris. La fille du premier, Marie Renée Marguerite de Mauvise, recueillit la propriété de Courcoué dans la succession de ses parents et de sa tante et, le 27 juillet 1931, elle la vendit à Laurent de la Besge de Mauvise, moyennant une rente viagère qui s'éteignit à sa mort survenue au château le 17 septembre 1951.

Une autre mutation intervint le 8 juillet 1974 au profit de M. et Mme Télias.

Courcoué par Tourainissime

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire