Lémeré - Saumuret

Historique du nom: Saumuret (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La borderie de Saumuret (1811, acte Fourchault/Richelieu), Saumuret (1820, Carte de l'état-major), Saumuret (1836, 1958, Cadastre), Saumuret (2013, Carte IGN).
Au début du XIXe siècle, ce domaine n'était qu'une simple borderie dont l'histoire se confondait avec celle de La Noblaye dont il dépendait. Ce deux domaines furent vendus en 1810 par les héritiers Sanglier puis devinrent en 1811 la propriété d'Augustin Mestayer. Mais au partage du 18 février 1830, Saumuret fut attribué à Charles-Louis Mestayer. Ce dernier, qui fut maire de La Tour-Saint-Gelin à partir du 23 juillet 1837, y mourut le 31 janvier 1859. Sa veuve et ses trois enfants, demeurant tous à La Rancheraie, vendirent Saumuret, le 19 novembre 1860, à leurs cousins Frédéric Mestayer, père et fils, du château du Perron, à Lémeré. Une nouvelle mutation, le 29 mai 1872, fit passer la propriété en indivision à Joseph Picard et sa femme, ainsi qu'à sa fille, Marie-Sophie, épouse d'Isidore Favreau. Restée seule survivante, Marie-Sophie Picard vendit une partie du domaine à M. Mauberger et échangea, le 4 mai 1914, le principal corps de bâtiment au couchant et 13 hectares de terre avec M. et Mme Joseph Bonnin. Ceux-ci cédaient, en contre-partie, une maison située à Chaunay (Vienne) avec un peu plus de 3 hectares de terre. Aussi la transaction était-elle conclue moyennant une soulte de 1.000 francs à la charge des époux Bonnin.
Le fils unique du ménage Bonnin, Albert, qui reçut la part de ses parents en donation, le 18 mars 1926, l'échangea à son tour avec Eugène Ribot, directeur de coopérative, le 25 mars 1950. Le 27 mars suivant, celui-ci vendit à André Blanchard qui lui-même céda Saumuret, par acte des 29 juillet et 7 octobre de la même année, à M. et Mme Leroy, magistrat à Bruxelles.

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