Historique du nom: La Beguetiere, La Bertelière (vers 1314, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 242), La Becquetière (1571, Archives 37, G, Titres de la fabrique de Saint-Martin de Tours), La Becqtière (1581, Archives de Villaines-les-Rochers), La Becquetière (1650, Archives de Veigné), La Bequetière (1771, acte Hubert/Tours), La Bectiere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Becthière (1820, Carte de l'état-major), La Becthière (1821, 1936, Cadastre D1), Manoir de la Becthière (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait d'Avaloux. Vers 1571, il appartenait à Pierre Dupuy, écuyer; en 1581, à François de Vonne, écuyer; vers 1660, à Alexandre Des Jardins; en 1673, à Pierre Turquantin, avocat; en 1721, à Nicolas Baudart; en 1752, à Pierre Cuisinier des Blinières, conseiller du roi, qui vendit le fief, le 16 mai 1771, pour 24.200 livres, aux époux Quinquet; en 1771, à Henry Quinquet, seigneur de Rochepinart, directeur des aides à Angers (de 1756 à 1781) puis à Tours. Ce dernier décéda à Tours le 7 mars 1789 peu de temps après sa femme, Julie Élisabeth Chalopin de Bon Repos, morte le 29 novembre précédent. Le partage, qui fut procédé les 27 mai et 12 juin 1789 entre les quatre enfants, attribua La Bectière à Henry Antoine Jules Quinquet, prêtre chanoine, grand archiprêtre en dignité de la Sainte Église Métropolitaine de Tours. A sa mort, survenue à Druye le 18 mars 1810, La Bectière devint la propriété de l'un de ses sœurs et de son neveu et sa nièce, Henri Antoine Bon de Lignim, colonel d'artillerie, et Rosalie Bon de Lignim, veuve de Jacques François Lambron.
Les héritiers d'Henry Quiquet vendirent le domaine, le 31 janvier 1816, à André Jean Baptiste Salmon de Maison Rouge et à sa première femme, Marie Angélique Chapoiseau, qui mourut sept ans plus tard à Vouvray. Un premier acte de liquidation, le 18 novembre 1824, attribua La Bectière à ses deux enfants, alors mineurs: André et Marie Angélique. Un second, le 25 mai 1839, en donna la propriété à la fille devenue l'épouse de Charles François Léopold Estave (alias Estève). Elle était veuve, en 1879, lorsqu'elle fit une donation partage entre ses deux fils.
André Louis Henri Estave vendit, en 1902, La Bectière au ménage Lelarge-Thibault dont les deux filles l'eurent en indivis en 1947, et ce fut en 1956 qu'elle fut de nouveau vendue.
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