Historique du nom: Castanetus (903, Actes de Charles III le Simple), Castanetum (945, Archives 37, H535), De Castaneto (1231, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 41), Manerium novum de Châtenayo (1296, Archives 37, H, Charte de l’abbaye de Saint-Julien), Chastenay (1471, Archives 37, H509), Chastenay (1747, 1751, actes Gaudin/Tours), Chatenay (1757, Archives 37, H523), Le Chatenay (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Châtenay (1791, Archives 37, 1Q41, Biens nationaux), Châtenay (1794, acte Boisquet/Tours), Châtenay (1795, acte acte Petit/Tours), Chatenay (1820, Carte de l'état-major), Châtenay (1828, Cadastre), Chatenay (1935, Cadastre), Châtenay (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait du château de Tours, à foi et hommage simple. Dès 945, il a été possédé par l'abbaye Saint-Julien de Tours, à laquelle il fut donné par l'archevêque de Tours Théotolon. Comme propriétaire de ce domaine, l'abbaye prétendait jouir des droits honorifiques dans l'église de Cérelles, droits qui lui étaient contestés par le seigneur de La Bédouère. Il y eut, à ce sujet, en 1668, une sentence arbitrale qui donna gain de cause à ce dernier. Le fief de Châtenay était attaché à l'office claustral de chambrier de Saint-Julien. Une chapelle y existait en 1726-1755.
En 1471, la seigneurie de Châtenay fut baillée par les religieux de Saint-Julien moyennant 90 écus d'or. En 1571, c'est Jean Millet, licencié en droit, seigneur de Bois-Robert, qui louait à ferme la terre et seigneurie de Châtenay, pour 500 livres, et cette pratique se perpétua jusqu'à la Révolution.
Le 25 mars 1791, le notaire royal de Neuvy-le-Roi, Étienne Belle-Bourdaisière, désigné d'office, procéda à l'estimation de Châtenay et ses dépendances avec La Gélinière, dont il fixa la valeur à 15.000 livres. Le 9 mai 1791, au district de Château-Renault, on procéda à la dernière adjudication, à l'issue de laquelle Châtenay fut acquis, pour 37.100 livres, par Charles Boisquet, notaire à Tours. Celui-ci décéda dans cette ville le 27 mars 1820 et Châtenay resta quelque temps indivis entre sa veuve et ses deux filles. Le 28 janvier 1823, l'une d'elles, Alexandrine, épouse d'Henry Magaud, receveur des contributions indirectes de Saint-Brieuc, racheta pour 50.000 francs Châtenay et La Gélinière à sa mère et sa sœur Marie-Martine, femme d'André-Charles Duboy, notaire à Tours. Les 4 et 8 mars 1827, M. et Mme Magaud revendirent la maison de Châtenay avec le clos de vigne, le jardin et la grange des dîmes. La cour devait rester commune entre les autres adjudicataires. L'acquéreur était François Pineau-Boissay, demeurant au lieu de La Planche à Chanceaux.
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