Historique du nom: Roi-de-Mont (XVIIe siècle), Roidemont (1740, acte Chotard/Tours), Roidemont (1791, Archives 37, Q305, Biens nationaux), Roidemont (1795, acte Juge/Tours), Roi de Mont (1822, Cadastre F1), Roidemont (1834, acte Bonneville/Tours), Roidemont (1960, Cadastre AO). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2014.
A la fin du XVIe siècle, ce domaine appartenait à Pierre Turpin. Après sa mort, il fut acquis par Jehan Rastault qui le revendit, le 20 mai 1588, à Emery Chemyn, receveur des épices taxés de Tours. Son fils, Estienne, lui succéda au moins jusqu'en 1620. En 1665, les héritiers auraient revendu à Jean Lhuillier. Par la suite, Roidemont fut adjugé au Présidial de Tours, le 11 juillet 1693, à Antoine Henry Lhuillier, premier échevin de la ville et bailli du comté. Son épouse, Adrienne Lefebvre, reçut Roidemont le 31 juillet 1702. Le domaine fut mis en vente par les nombreux héritiers de Georges Lhuillier de la Grandière, et Roidemont fut adjugé, le 24 juillet 1740, à Joseph Vallée et Marie Archambault.
Leur fille Marie épousa, le 14 février 1752, Jacques Blot, et leurs descendants gardèrent la possession de Roidemont jusqu'en 1880 où, le 11 novembre, Mlle Pannetier, fille de François Pannetier et de Louise Blot, en fit donation à Louis Joseph Roze. Issu d'une vieille famille de soyeux connue à Tours depuis 1686, Louis Joseph Roze, membre de la Chambre de Commerce, avait transféré, avec ses fils, son atelier de soieries rue d'Entraigues.
Après licitation en 1921 qui en donna la propriété à Louise Thérèse Roze, celle-ci revendit, le 14 janvier 1922, aux époux Motte. Mais six ans plus tard, le 4 mai 1928, Roidemont fut racheté par Louis Joseph Alexandre Roze, industriel. Sa famille le possédait toujours en 1990.
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