Historique du nom: La Vrillière (1484, 1614, Archives 37, C600), La Vrillière (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), La Vrillère (1674, Archives 37, C600), La Vrillière (1675, Archives 37, E156), La Vrillere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Vrillère (1791, acte Thinault/Richelieu), La Vrillère (1820, Carte de l'état-major), La Vrillere (1832, Cadastre), La Vrillère (1965, Cadastre), La Vrillère (2013, Carte IGN). Il faisait partie de l'ancienne paroisse de Lièze.
Ce fief relevait de Franc-Palais, à foi et hommage simple, et un gant blanc de franc-devoir. En 1484, il appartenait à la veuve de Guillaume de Rigny (alias de Rigné); en 1614, à Charles de Rigny; en 1673, à François de Rigny, marié en 1650 à Renée du Puy, fille de Hémery du Puy, seigneur de La Roche-Ploquin.
Le 26 août 1683, Suzanne, fille de Charles du Puy, seigneur de La Chevalerie, et de Suzanne de Mosson, se maria dans l'église de Chaumussay avec François de Rigny, seigneur de La Vrillère et de La Tour-Saint-Gelin.
L'histoire de La Vrillère est peu connue pour le XVIIIe siècle. Il est possible qu'elle passa à la famille de la Jaille, par le mariage en secondes noces de Pierre de la Jaille avec Angélique de Rigny, fille de François de Rigny, seigneur de La Tour-Saint-Gelin. L'une de leurs filles, Perrine, épousa en 1733 Gabriel du Chilleau, seigneur de La Tour-Savary.
Cette hypothèse semble vérifiée par un acte du 15 avril 1791. Aux termes de celui-ci, Gabriel-Jean-Baptiste du Chilleau vendirent à François Jautron leurs parts indivises dans les maisons de La Vrillère et de La Rabotte, héritées de Renée-Agathe de la Jaille, leur tante et grand-tante.
Le 9 mai 1804, les époux Moisnard-Coslot possédait La Vrillère. Par la suite, elle appartint à un notaire de Richelieu, Jean-François Moynard, mort en 1819, et resta la propriété de ses descendants jusqu'en 1875. Une nouvelle mutation eut lieu en 1945.
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