Genillé - Le Moulin-de-Chaume

Historique du nom: Taumer (1491, Archives 37, G409), Le Moulin de Chaume (1792, Archives 37, Biens nationaux), Le Moulin de Chaume (1794, acte Radault/Tours), Moulin de Chaume (1820, Carte de l'état-major), Moulin de Chaume (1831, Cadastre), Le Moulin de la Chaume (1852, DDAF-37, Bassin de l’Indre, rivière de l’Indrois, dossier 3, moulin 18), Moulin de Chaume (1966, Cadastre AD), Le Moulin de Chaume (2013, Carte IGN).
Ce relevait, pour un tiers, du château de Loches et, pour les deux autres tiers, de Courçay et de Saint-Quentin. Le moulin fut construit vers 1490. Le 26 juin 1491, le Chapitre de Saint-Martin, propriétaire de tout le domaine, donna le moulin à bail, sa vie durant, à Guillaume du Ru, chanoine de Loches, qui, en 1497, prenait le titre de seigneur du moulin de La Chaume. Le fief, le moulin et une métairie qui en dépendait appartenaient, en 1505, à Étienne de Rouvray; en 1584, à Claude Rousseau; en 1590, à Nicolas Rousseau; en 1586, à Jean Rousseau; en 1639, à Gilles Quentin, héraut d'armes de France; en 1665, à Bertrand Quentin, aussi héraut d'armes de France; en 1683, à Martin Aubert de Beaumontais qui vendit le tout au prieuré de La Bourdillière, par acte du 22 décembre 1688. En 1791, ce domaine fut vendu comme bien national, pour 22.800 livres, à François Meunier qui en était encore propriétaire en 1809. En 1791, l'étendue des terrains était de 63 arpents.
En 1876, le moulin appartenait à Anthyme Vénier, maire de Genillé, et le meunier d'alors était François Dalhonneau qui le restera jusqu'en 1881. Les derniers meuniers de Chaume furent Joseph Sellier et Esther Joubert, son épouse. L’activité a été arrêtée par le propriétaire, Gabriel Vénier, en 1921.

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