Marigny-Marmande - La Fuye

Historique du nom: Domus de la Fuye (1442), La Fuye de Nancré (XVIIe, XVIIIe siècles, Archives 37, E106, E107, E166, E168), La Fuye de Nancré (1746, Archives 37, E172), La Fuye (1760, Archives 37, E169), La Fuge de Nancré (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Fuye (1820, Carte de l'état-major), La Fuye (1836, 1954, Cadastre E1), La Fuye (2014, Carte IGN). Ce lieu a fait partie de l'ancienne paroisse de Nancré. Au XVIIIe siècle, on y voyait une chapelle.
Ce fief, ayant droit de basse justice, relevait de la châtellenie de La Tour-Ballan, à foi et hommage lige, une paire de gants blancs et 20 sols de loyaux aides. Aux XIVe et XVe siècles, il appartenait à la famille de la Jaille.
Au XVIe siècle, ce fief passa dans la famille de Rémigeoux qui le posséda jusqu'à la Révolution. En 1688, Jacques de Rémigeoux, chevalier, seigneur de la Fuie, de Nancré et Chanteloup, épousa Élisabeth de Blet, fille de Louis de Blet, seigneur de Razines et Chargé. Le 16 septembre 1760, Marie Ille, veuve d’Étienne de Rémigeoux, écuyer, rendit hommage pour ce fief à François de la Motte de Montberard, seigneur de La Tour-Ballan. François de Rémigeoux, chevalier, seigneur de La Fuye-de-Nancré, mari de Marie Anne Messemé, comparut à l'assemblée électorale de la noblesse du Poitou, en 1789. Dans un acte du 25 novembre 1790, il fut cité comme commandant de la garde nationale de Marigny. Il résidait encore à La Fuye le 10 novembre 1792, mais devenu père d'émigré, ses biens sont saisis et estimés, le 15 avril 1794, à 106.638 livres. Ils sont partagés en trois lots d'une valeur égale de 35.546 livres chacun et vont être attribués pour deux tiers à la nation, et pour un tiers au citoyen Rémigeoux. Le 1er septembre 1794, le premier lot, comprenant notamment La Fuye-de-Nancré, sont attribués à M. Rémigeoux. Les deux autres lots étaient pour la République.

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