Historique du nom: Forges (1515-1522, Archives 37, E19), Les Grandes Forges (1562, Archives 37, E20), Forges (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Château-Renault), La Forge (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Forge (1819, Cadastre), Forge (1820, Carte de l'état-major), Forge (1936, Cadastre), Forges (2013, Carte IGN).
Ce fief relevait de la châtellenie de Rochecorbon, à foi et hommage lige, et 8 jours de garde. Le seigneur avait droit de moyenne et basse justice. En 1496, ce fief appartenait à Étienne Le Loup, maître d'hôtel du roi, qui rendit hommage le 14 novembre; en 1500, à Artuse de Ballan, veuve d’Étienne Le Loup; en 1540, à Jehan Prevost, avocat du roi à la chambre des comptes de Paris. Par acte du 24 novembre 1562, Jehan Prevost vendit ce domaine à Raymond Forget qui eut pour successeur François Dunoyer. Celui-ci, à la date du 8 avril 1646, céda Forge à Daniel Boileau du Plessis et à Claude Scarron, sa femme. Claude Scarron, par testament du 8 octobre 1668, légua le même fief à Élizabeth Robin, veuve de Hercules de Meules.
Saisie sur la famille Robin, au début de l'année 1686, la terre de Forge fut adjugée à Gervais Angevin, bourgeois de Paris, puis rachetée par N. Boileau du Plessis, intendant des armées du roi, chevalier de l'ordre de Saint-Lazare. Elle passa ensuite aux mains d'Antoine Bergeron de la Goupillère, puis aux familles de Bridieu et de Chauvelin. Il existait, dans le logis seigneurial, une chapelle qui est mentionnée dans un acte du XVIIe siècle.
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