Cette paroisse est devenue une commune formée en 1790 à partir de la collecte de Saint-Symphorien, hors les murs de Tours. Par la suite, elle fut réunie à celle de Tours par Arrêté préfectoral du 21 mai 1964.
Avant la Révolution, Saint-Symphorien était du ressort de l'élection de Tours et faisait partie de l’archidiaconé et de l'archiprêtré d'Outre-Loire. En 1793, elle dépendait du district de Tours.
L'église de Saint-Symphorien a été fondée, au Ve siècle, par saint Perpet. Le droit de présentation curiale appartenait à l'abbaye de Marmoutier.
L'hôpital et chapelle Saint-Jean, aussi appelé dans quelques titres Saint-Jean-de-l'Aumônerie, fut détruit au XVIIIe siècle. Le service religieux fut transféré dans l'église paroissiale. La chapelle constituait un bénéfice ecclésiastique. Guillaume Pléchard en était titulaire en 1652; Pierre Cosnier, en 1685; Philippe du Bouchet, en 1736; Philippe-Robert du Bouchet, en 1747; Pierre Pallu, en 1776.
Curés de Saint-Symphorien: Jean de Morvilliers, 1507; Jean Trotereau, 1589; René Buor, décédé le 26 janvier 1627; Isaac François, 1642; Barthélemy Martin, 1689; Jean-Baptiste Jussay, 1719; René Chicoineau, 1729; Pierre Lefebvre, 1738; Louis Bonneau, 1743; Jean Gayaud, 1764; André-Paul Michaud, 1789, curé constitutionnel, 1793; Monjallon, 1815; Bodin, 1840; Chevreau, novembre, 1872.
Saint-Symphorien formait une châtellenie appartenant à l'abbaye de Marmoutier. Celle-ci possédait un moulin banal, un four à ban et des boucheries.
En 1719, une école gratuite fut fondée à Saint-Symphorien. En 1722, on y comptait 60 élèves.
Maires de Saint-Symphorien: Henri Matrais, 1801, 29 décembre 1816; Aimé-Charles Chaban, 3 août 1820, 1er août 1821; Palustre, 5 janvier 1824; Étienne-Auguste de Vildé, 6 septembre 1830, 5 août 1846; Ernest Palustre, 1856, février 1874; janvier 1878; janvier 1881.
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