Artannes-sur-Indre - La Mothe

Historique du nom: Mota Artanna (XIIIe siècle, Dom Housseau, XII-7062; Archives 37, G3), Dominus de Mota Arthane (XIIIe siècle, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 108), Mota de Artana (1375, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 147), La Motte-d’Artannes (1447, Dom Housseau, XII-7064; Archives 37, G3), La Motte-Fort-lez-Artannes (1513, Archives 37, C631), La Mothe-d’Artannes (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Montbazon), La Mothe-Fort-les-Artannes (1772, acte Lefebvre/Artannes-sur-Indre), La Mothe (1820, Carte de l'état-major), La Mothe (1821, 1936, Cadastre E1), Château de la Mothe (2014, Carte IGN).
Ce fief relevait de l'archevêché de Tours. En 1639, son revenu annuel était de 60 livres. En 1313, il appartenait à Macé d'Artannes; en 1447, à Jehan Bernard, capitaine de Loches; en 1513, à Étienne Bernard, seigneur de Champigny-sur-Yonne, maître d'hôtel du roi et de la reine, marié à Anne Le Goux, dont il eut Jean, seigneur de Champigny et des Bretignolles, qui épousa, le 14 novembre 1533, Jeanne Hurault, fille de Denis Hurault, seigneur de Saint-Denis, trésorier de la reine, capitaine de Blois, et de Louise Boudet; vers 1550, à François Peguineau; vers 1580, à Philippe de Fouques, veuve de Jean de Montaigron, chevalier; en 1595, à Jacques Pontratz, secrétaire de la chambre du roi; en 1604, à Jacques Gautier; en 1629, à N. de Perrien; en 1665; à Gabriel Fondrier; en 1670, à Pierre Amonet, président au grenier à sel de Tours; en 1680, à Marthe Fondrier et à Gabriel Fondrier, héritiers de Pierre Amonet. En 1688, les créanciers de ces derniers vendirent ce fief à Dominique Chicoisneau, écuyer. Par la suite, le domaine de La Mothe fut possédé par Pierre Anguille de la Niverdière, marié à Marie-Louise Charbonneau. Celle-ci mourut le 15 mai 1754 et fut inhumée dans l'église de Monts.
Le manoir date du XVe siècle. Au début du XXe siècle, il a appartenu au ministre de la Guerre André Maginot.

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