Historique du nom: Les Grande et Petite Robinière (1772, acte Gaudin/Tours), Les Robinieres (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Les Robinieres (1820, Carte de l'état-major), Les Robinières (1821, Cadastre D1), Les Robinières (1876, acte Langlois/Joué-lès-Tours), Les Robinières (1936, Cadastre D1), Les Robinières (2014, Carte IGN). On y voit une chapelle.
En 1628, ce domaine appartenait Charles Chartier du Coudray sur lequel il fut saisi et acquis par Me André Carré, notaire à Monts, qui était dit sieur des Robinières dans un acte du 18 mars 1634. Les héritières d'André Carré, ses filles Marguerite et Madeleine, vendirent, le 23 avril 1662, à Jacques Lefebvre, marchand bourgeois de Tours. En 1679, quand il rendit aveu pour le fief du Rouchoux relevant des Grandes Robinières, il était dit conseiller au Présidial de Tours. Par la suite, il rendit une déclaration à Mgr Amelot, archevêque de Tours, par laquelle il avoua tenir de celui-ci, à cause de sa baronnie d'Artannes, le lieu et métairie des Grandes Robinières. Une demoiselle Lefebvre rendit la même déclaration à l'archevêché le 28 août 1733. La famille Lefebvre garda donc Les Robinières durant plus d'un siècle puisque la propriété ne fut vendue que le 19 août 1769 par Marthe et Madeleine Lefebvre. L'acquéreur était François Lhomme, procureur au bailliage royal de Tours. Le prix était de 10.000 livres payables comptant en louis d'or et d'argent. Pendant la Révolution, François Lhomme augmenta le domaine des Robinières en achetant des biens nationaux: quatre parcelles de pré à Artannes provenant de l'archevêché, neuf saisies sur la cure de la paroisse et quatre à Monts provenant du chapitre de Saint-Gatien. Cependant, le 27 novembre 1804, il céda la nue-propriété des Robinières à sa sœur Thérèse, épouse du notaire Faucheux de Vouvray, pour 40.000 francs, mais s'en réservant l'usufruit jusqu'à sa mort. Celle-ci, devenue veuve, vendit le 20 mai 1818 à Noël Sain des Arpentis, demeurant au château de La Carte à Ballan. Le 19 mai 1824, par son mariage, Élisabeth Mathilde Sain apporta la propriété à son mari, Louis Armand Septime Vallet, comte de Villeneuve. Le 1er juin 1876, dans Me Langlois, notaire à Joué, ses enfants Arthur et Gaston de Villeneuve et leur sœur, la marquise de Rilly, cédèrent Les Robinières à Joseph de la Ville le Roulx, ancien agent de change, demeurant au château de La Roche à Monts.
Les Robinières firent donc alors partie du domaine de La Roche appartenant, en 1977, à la comtesse de Chambure, descendante directe de Joseph de la Ville le Roulx.
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