Historique du nom: Parrochianus Sancti Georgii (1247, Archives nationales, JJ274, Querimoniae Turonum), Parochia Sancti Georgii (1247, Archives nationales, JJ274, Querimoniae Turonum), Parochia Sancti Georgii (1256, Archives 37, G5, Charte de Marmoutier), Saint Jeorge sur Loire (1314, Cartulaire de l’archevêché de Tours, charte 205), Saint Georges sur Loyre (vers 1360, Cartulaire de l’archevêché de Tours), Saint Georges sur Loire lez Marmoutier (1536, Archives 37, G91, G102), Georges du Petit Rocher (1793), Saint Georges (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), Saint-Georges (1819, Cadastre I1), Saint Georges (1820, Carte de l'état-major), Saint Georges (1958, Cadastre AY), Saint-Georges (2014, Carte IGN).
Par décret impérial du 2 février 1808, cette ancienne commune fut réunie à celle de Rochecorbon. Saint-Georges-sur-Loire formait comme trois enclaves dans Rochecorbon: le Bourg de Saint-Georges, Mosny, Rosnay et La Vinetterie, au Sud; Les Armuseries, une partie des Boissières, Le Calvaire, La Dorerie, La Gaverie, Le Petit Vaudanière, Le Grand Vaudanière et La Valinière, au centre; La Bouchardière au Nord. Par le même Décret impérial, Parçay-Meslay recevait de Rochecorbon la partie des Boissières, Le Calvaire et La Gaverie, et donnait à Rochecorbon La Génaudière et La Renardière.
Avant la Révolution, la paroisse de Saint-Georges était dans le ressort de l'élection de Tours et faisait partie de l'archidiaconé d'outre-Loire. En 1793, elle dépendait du district de Tours.
La chapelle Saint-Germain, située dans cette paroisse, est citée dans une charte de Geoffroy de Brenne, seigneur de Rochecorbon, en date de mars 1221 et dans un titre de 1740.
Le droit de présentation au titre curial appartenait à l'archevêque de Tours.
Curés de Saint-Georges: Pierre Martineau, 1536; V. Roy, 1737; François Harouard, 1753, décédé le 18 novembre 1782; Le Bert, janvier 1783; Louis-François-Denis Raboteau, juin 1783, décédé le 20 août suivant; Joubert, novembre 1783; Barbier, de décembre 1783 à avril 1791; Gatien, 1791, curé constitutionnel, 1793; Baulé, 1804.
Cette paroisse constituait un fief relevant de l'archevêché de Tours, à foi et hommage simple et 6 deniers de service annuel. Le seigneur devait en outre une livre de poivre qu'il était tenu d'offrir, tous les ans, à l'archevêque de Tours ou à son représentant, dans le cimetière de Saint-Georges. Le logis seigneurial était taillé dans le roc.
En 1256, ce fief appartenait à Philippe Patry, écuyer; en 1392, à Jean Patry; en 1411-1434, à Jean Dupuy; en 1456, à Jean Bonnefant; en 1475, à Aliénor Dupuy, femme de Raoulin Le Boucher; vers 1480, à Jean Toreau, bourgeois de Tours; en 1506-1521, à Raymond Garnier; en 1528, à Jeannot Le Lièvre, Mathieu et Michel Bonnenfant; en 1540, à François de Bonigalle; en 1548, à Jean de Cingy; en 1562-1566, à Pierre Martineau, seigneur de La Tour; en 1700, à Claude Marie Bouet; en 1737, à Claude Fermon; en 1771, à Jacques Nicolas Lambron de Maudoux, écuyer, ancien mousquetaire de la garde ordinaire du roi, capitaine de la grande Fauconnerie, marié à Gilles Marguerite Testard des Bournais.
On remarque à Saint-Georges un grand escalier qui dépendait de l'ancien logis seigneurial. Il se compose de 122 marches, partagées en six paliers. Les deux premiers paliers sont taillés dans le roc.
En 1851, on a découvert, dans cette commune, une tombe paraissant appartenir à l'époque mérovingienne et qui contenait des perles, un anneau en cuivre et un bracelet.
Maires de Saint-Georges: Gautier, 1792; Duchamp de la Frillière, 1801; Legras, 15 juillet 1806; Brault, 7 novembre 1807.
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