Avoine - La Baronnière

Historique du nom: La Baronnière (1569, Testament de Charles de Vaux, Généalogie de la famille de Razilly), La Baronnière (1657, Archives 37, E164), La Baronnière (XVIIe siècle, Archives 37, E163), La Baronnière (1746, 1756, Archives d’Avoine), La Baronniere (XVIIIe siècle, Carte de Cassini), La Baronnière (1820, Carte de l'état-major), La Baronnière (1837, Cadastre C3), La Baronnière (1955, Cadastre AL). Ce lieu, ayant fait partie de la paroisse de Saint-Louans, ne figure pas sur la carte IGN de 2016.
En 1569, son premier seigneur connu était René le Bascle, écuyer. En 1632, la propriété fut partagée en deux parties, la plus importante fut attribuée à Louis le Petit, seigneur de La Chausseraye, l'autre échut à Gabriel le Bascle, seigneur du Pin, qui exécuter, le 20 septembre 1632, un procès-verbal d'arpentage par Me Nicolas Joulin, arpenteur et notaire à Chinon. En 1637, Claude de Launay-Razilly racheta la part du seigneur de La Chausseraye, qui comprenait le logis de La Baronnière, avec son jardin et diverses parcelles de terre. Claude de Razilly, qui mourut au château de Velors, le 22 mai 1654, avait pris ce nom de Launay pour se distinguer de son frère Isaac, marin comme lui. Il l'abandonna quand il fut chef de famille. Vice-amiral en 1637, il agrandit le domaine de Razilly.
Les Razilly ayant alors fixé leur résidence à Velors, il est probable que dès cette époque La Baronnière ne fut plus habitée que par des locataires. Ainsi le 25 novembre 1746, le curé d'Avoine baptisa Louise Catherine, fille de Jacques Chauvelin, marchand demeurant à La Baronnière. Un an auparavant, ce dernier avait loué la métairie de Velors pour 800 livres. Le 4 juillet 1756 eut lieu la sépulture de Jeanne Jamain, 92 ans, veuve de Jean Delacroix, décédée à La Baronnière, en présence de ses gendres, Barthélémy Herpin et Jacques Chauvelin, et de sa fille Louise Delacroix, veuve de Louis le Loureux des Essards.
A l'époque de la Révolution, Gabriel Clair de Razilly, ayant deux enfants émigrés, eut tous ses biens mis sous séquestre. Ils le restèrent pendant 10 ans. Ce furent ses héritiers qui, après sa mort, vendirent, le 30 août 1807, Velors, La Baronnière, Mateflon et d'autres terres à Jacques Niveleau de Saumur qui avait déjà acquis Détilly. Ce fut sa fille Marie Marguerite Niveleau, épouse du baron Adrien Pierre Millin de Grandmaison, habitant alors le château de Velors, qui céda, le 2 janvier 1852, La Baronnière. L'héritière des acquéreurs de cette époque la vendit, le 23 juin aux époux Arceau-Loingtier. Henri Arceau, dont le père était chef de gare à Beaumont, avait déjà acquis, avec la caution de ce dernier, le 13 juin 1908, la laiterie d'Avoine. Celle-ci avait été fondée, sur le terrain immédiatement contigu à La Baronnière acheté le 27 mars 1893 par un ingénieur laitier de Loudun, Henri Blanchet. Il mourut à Avoine le 26 décembre 1898. On y fabriquait alors une forte de fromage de Hollande à croûte rouge.
Le manoir fut acquis en 1987 par la commune d'Avoine.

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