Historique du nom: Le Gué du Roy (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Saint-Christophe), Le Guay du Roi (1752, Archives 37, H135), Le Gue du Roy (1765, Carte de Cassini), Le Guay du Roy (1768, Archives 37, H135), Le Gué du Roi (1791, 1Q38, Biens nationaux), Le Gué du Roi (1820, Carte de l'état-major), Le Gué du Roi (1834, Cadastre B2), Le Gué du Roi (1900, Archives 37, Q, Hypothèques de Tours), Le Gué du Roi (1934, Cadastre B2), Le Gué du Roi (2014, Carte IGN).
Dès le XVe siècle, ce fief appartenait à l'abbaye de Gâtines. En 1639, il relevait de la baronnie de Saint-Christophe. Il avait le droit de haute, moyenne et basse justice.
Le 13 septembre 1682, un bail donna à ferme Le Gué-du-Roi, pour 800 livres, à Claude du Perray, notaire à Bueil, et il lui fut renouvelé le 15 avril 1693. Le 1er octobre 1699, l'abbaye de Gâtines bailla le domaine à Jean Belle, sieur de Mazy, marchand à Neuvy. Louis Belle, le cadet de ses dix enfants, reprit le bail à son compte en 1725 et le renouvela constamment jusqu'en 1751. Il était l'arrière-arrière-grand-père d'Antoine Dieudonné Belle, maire de Tours de 1875 à 1879 et qui fut aussi député et sénateur. Le dernier fermier général, Nicolas Fouquet, succéda à son père, Pierre Nicolas Fouquet, en 1782 et était encore en fonction à la Révolution.
Le 24 janvier 1791, le manoir fut vendu comme bien national, pour 14.200 livres, à Martin Charles Rondeau Martinière, notaire à Neuvy, qui le céda, le 19 juin 1792, à Louis Charles Étienne Lemaistre. Celui-ci mourut au Gué-du-Roi le 19 juillet 1846. Il avait eu deux fils: Charles Aimé et Louis René qui tous deux furent directeurs des télégraphes. Après le décès de leur mère, Le Gué-du-Roi, au partage du 15 janvier 1847, fut attribué à Louis René Lemaistre. Par contrat du 15 janvier 1833, il avait épousé Louise Fouquet dont il eut une fille, Louise Gabrielle, qui se maria en 1857 avec Charles Gabriel Fleurus Olivier. Elle recueillit Le Gué-du-Roi dans la succession de son père qui y décéda le 14 mai 1865. La propriété passa ensuite à son fils unique, Louis Étienne Gabriel Charles Olivier, le 3 septembre 1880. Celui-ci demeurant au château du Coudray, commune de Blineau (Yonne), vendit Le Gué-du-Roi, le 31 mai 1900, à Jean Baptiste Auguste Dampt, sculpteur, chevalier de la Légion d'honneur, et à sa femme, Diana Antonia Felicia de Cid. Le 3 décembre 1912, il fut acheté par Céline Suppligeau qui le légua, alors veuve d'Albert Léon Hule, le 8 septembre 1954, aux Orphelins Apprentis d'Auteuil qui le revendirent, le 29 mai 1960, à Mme veuve Beudin. Le 31 mai 1978, ses enfants le cédèrent à la famille de Poix qui le vendit en 1998.

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