Azay-sur-Cher - La Bergerie

Historique du nom: La Bergerie (1770, acte Legendre/Amboise), La métairie de la Bergerie (1807, acte Besnard/Azay-sur-Cher), La métairie de la Bergerie (1812, acte Bidault/Tours), La Bergerie (1820, Carte de l'état-major), La Bergerie (1826, 1960, Cadastre A2). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2014.

En 1823, cette ferme appartenait à Hyacinthe Dennemont, rentier, qui la vendit, avec d'autres biens, le 14 septembre 1833, à Léopold Quatre Barbes et Marie Zoé de la Forest d'Armaillé. Ceux-ci, s'étant réservés le droit d'élire command, déclarèrent dans un autre acte dressé le même jour, qu'ils faisaient cette acquisition pour le compte de Noël François Bidault, propriétaire à Tours.

Azay-sur-Cher par Tourainissime

Charnizay - Pique-Mouche

Historique du nom: Pique-Mouche (1765, Carte de Cassini), Picque Mouche (1813, Cadastre), Piquemouche (1820, Carte de l'état-major), Pique Mouche (1977, Cadastre YI), Pique-Mouche (2013, Carte IGN).

Charnizay par Tourainissime

💙 Plantes aromatiques et médicinales

Sainte-Maure-de-Touraine - Le Château

Historique du nom:Castrum, Castellum Sanctae Maurae (XIe siècle, Archives 37, G, Chapitre de Saint-Martin de Tours), La baronnie, terre, fief et seigneurie de Sainte Maure (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Chinon), Le Château (1827, Cadastre D1), Château (2013, Carte IGN).

Sainte-Maure formait un fief qui, en 1639, avait un revenu annuel de 112 livres. L'histoire du château de Sainte-Maure est inséparable de celle de la ville.

Le première maison de Sainte-Maure était issue de Goscelin, cité dans la charte de fondation de l'abbaye de Beaulieu-lès-Loches en 1007 sous le nom de Gocelini de Sancta Maura. Elle s'acheva avec Guillaume, mort avant 1205, qui laissa une fille Avoye. Celle-ci épousa Guillaume de Pressigny et, durant un siècle, la seconde maison de Sainte-Maure se confondit avec celle de Pressigny. Cette lignée se termina avec Isabeau, décédée en 1310, qui se maria avec Amaury III de Craon. Puis, toujours par alliance, se succédèrent au XVe siècle les la Rochefoucauld, les d'Estouville, les du Fou et de la Marck. Enfin, à la fin du siècle, apparaissait la famille de Rohan qui posséda dorénavant et jusqu'à la Révolution la baronnie de Sainte-Maure, transformée en comté en 1547 et duché en 1588.

Devenu bien national, le château fut affecté au logement de la gendarmerie jusqu'en 1836. L’État vendit les bâtiments à la commune de Sainte-Maure le 6 février 1838, pour 8.000 francs. Cette dernière y installa, à partir de 1843 et jusqu'en 1967, l'école de garçons.

Au cours de sa longue histoire, le château de Sainte-Maure reçut plusieurs visites célèbres. François II, allant de Chinon à Loches, fit halte à Sainte-Maure le 15 mai 1560. Ce fut à Sainte-Maure que selon Dupin de Saint André, Pierre de Mornay, seigneur de Buhi, vint trouver son frère Philippe qui, combattant au nom de Henri de Navarre, occupait la ville. Cette rencontre, au cours de la nuit du 26 au 27 mars 1589, amena la conclusion d'une trêve signée secrètement à Tours le 3 avril et qui aboutit à l'entrevue des deux rois (avec Henri III) au Plessis-lès-Tours le 30 avril. Au moment de la réconciliation avec son fils, Marie de Médicis, après son évasion de Blois, quitta Angoulême pour Sainte-Maure où les prélats, venus au devant d'elle, l'accueillirent le 5 septembre 1619. Revenant de Saint-Jean-de-Luz où, le 9 juin 1661, il venait d'épouser Marie-Thérèse, Louis XIV et la jeune reine s'arrêtèrent à Sainte-Maure pour y passer la nuit du 8 juillet.

Sainte-Maure-de-Touraine par Tourainissime

Luynes - Le Pavillon

Historique du nom: Le Pavillon (1811, Cadastre F6), Le Pavillon (1994, Cadastre AK). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.

En 1584, René de Garance, marchand, était qualifié de seigneur du Pavillon et des Durandières. Celui-ci avait été maire de Tours. Il fut installé dans cette fonction le 1er novembre 1582. Il était issu d'une famille qui occupait un rang distingué dans la ville et lui avait déjà donné un échevin en 1559, Jacques de Garance, dit Coppin, était cité dans un acte du 25 juin 1505, comme marchand pelletier.

Luynes par Tourainissime

Chemillé-sur-Dême - Le Hatton

Historique du nom: Le Hatton (1820, Carte de l'état-major), Le Hatton (1834, 1934, Cadastre B1). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.

Jadis, cette métairie dépendait de Rebondais.

Chemillé-sur-Dême par Tourainissime

Chemillé-sur-Dême - Vienne

Historique du nom: Vienne (1765, Carte de Cassini), Vienne (1834, Cadastre G3), Vienne (2013, Carte IGN).

Jadis, cette ferme dépendait de Rebondais.

Chemillé-sur-Dême par Tourainissime

Chemillé-sur-Dême - La Coulée

Historique du nom: La Coulée (1820, Carte de l'état-major), La Coullée (1834, Cadastre D1), La Coulée (1934, Cadastre D1), La Coulée (2013, Carte IGN).

Jadis, cette ferme dépendait de Rebondais.

Le cadastre de 1934 y signale une fontaine, source du ruisseau de Rorthres.

Chemillé-sur-Dême par Tourainissime

Louestault - Moulinas

Historique du nom: Moulinas (1765, Carte de Cassini), Moulins (1820, Carte de l'état-major), Moulinas (1834, 1933, Cadastre A1), Moulinas (2013, Carte IGN).

Lors de la Révolution, Anne Claude la Bonninière, seigneur de Beaumont-la-Ronce, n'émigra pas. Aux moments les plus dangereux, il se serait caché dans une cave de la ferme de Moulinas.

Louestault par Tourainissime

Beaumont-la-Ronce - Le Château

Historique du nom: Les fief et seigneurie de Beaumont de la Ronce (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Saint-Christophe), Plan du Château de Beaumont la Ronce (1759, Archives 37, 133J277-278), Plan du Château de Beaumont la Ronce (1770, Archives 37, 133J351), Château de Beaumont la Ronce (1775-1789, Archives 37, 133J411-420), Château de Beaumont (1820, Carte de l'état-major), Le Château (1828, Cadastre B1), Terres et Château de Beaumont la Ronce (1898, Archives 37, 119J266), Le Château (1937, Cadastre B1), Château (2014, Carte IGN).

En 1639, le fief et seigneurie de Beaumont avait un revenu annuel de 100 livres. La châtellenie relevait à foi et hommage lige de la baronnie de Maillé (Luynes), avec droit de haute, moyenne et basse justice, et 50 sols de loyaux aides. Le premier seigneur connu, Giraud, était mentionné dans une charte de 1108 du cartulaire de Fontevraud. Les successeurs de Jean de Beaumont, cité en 1261, se succédèrent jusqu'à la fin du XIVe siècle. Ils furent remplacés par Jean Maumoine, puis par Guy de Fromentières, écuyer, qui rendit aveu le 12 juin 1487. Il vivait encore en 1535. Par la suite, le domaine appartint à une branche de la famille de Ronsard, mais pour une partie seulement, le reste étant à des propriétaires différents. Ainsi, François du Daillon du Saultrait était co-propriétaire avec Jean de Ronsard. Celui-ci fut suivi de Philippe qui reçut la visite de son cousin le poète à Beaumont vers 1544, puis de Christophe en 1562 et de Jean en 1569. Guyonne de la Bonninière, veuve de Philippe de Ronsard épousé en 1555, était dame de Beaumont en 1586, mais toujours pour une partie seulement.

Au XVIIIe siècle, Beaumont passa à Jacques, puis Louis le Vasseur, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi. Ses biens, ayant été saisis par ses créanciers, furent acquis, le 11 juillet 1696, par l'un d'eux, Claude de la Bonninière, seigneurs des Châteliers et de Beauvais. Mort à 64 ans, il fut inhumé, le 10 janvier 1707, dans le chœur de l'église devant le grand autel. Les noms de ses successeurs, jusqu'à la Révolution, figurent sur les registres paroissiaux à l'occasion notamment des baptêmes des cloches. Le 1er décembre 1696, Claude Guillaume, page de la Grande Écurie, capitaine au régiment d'infanterie du roi, fut parrain d'une cloche nommée Marie-Martine. Le 14 septembre 1755, la même fonction fut tenue pour la bénédiction de martin, la grosse cloche, par Jean-Claude de la Bonninière. Deux ans plus tard, celui-ci obtenait de Louis XV des lettres patentes érigeant en marquisat la seigneurie de Beaumont-la-Ronce en récompense des services rendus par la famille. Le 20 février 1764, la cloche Marie-Marguerite fut bénie par Anne Claude de la Bonninière et son épouse, Marie Marguerite Le Pellerin de Gauville. Treize enfants naquirent de ce couple dont dix firent souche. Anne Claude n'émigra pas à la Révolution. Il habita un moment à la Gidonnière dans le Maine, puis aux moments les plus dangereux il se cacha dans une cave de la ferme de Moulinas, près de Rezay. L'un de ses fils étant hors de France, il fut considéré comme père d'émigré et les scellés furent apposés sur le château de Beaumont les 19 et 20 janvier 1794. Le 3 novembre 1794, il adressa un rapport aux administrateurs du département faisant valoir que son fils majeur Charles était à Malte, comme affilié à cet ordre et demanda la main-levée des scellés, ce qui lui fut accordé. En fait, Charles aurait combattu à Quiberon avec son frère Armand en 1795. Rentré en France en 1801, il fut commandant de l'école militaire de Paris en 1826. L'Aîné, André de la Bonninière, major en second au régiment d'Anjou-Infanterie, marié à une nièce du marquis de Miroménil, garde des sceaux de France, dame d'honneur de Marie-Antoinette, fut officier supérieur de la maison du roi et, plus tard, chevalier d'honneur de l'impératrice Joséphine. Lui aussi fut parrain d'une cloche nommée Anne, fondue dans la cour du château en 1830. L'un de ses frères, Marc Antoine, était en garnison à Lyon en 1793. Au moment des exécutions des Lyonnais par Collot d'Herbois, il adressa à ce dernier des reproches pour le rôle que l'on faisait jouer à ses dragons. Arrêté, on dut le libérer à la suite des protestations de ses soldats révoltés par cette injustice. Général de brigade en 1795, de division en 1801, il participa à la bataille d'Austerlitz, pacifia le Palatinat et entra à Varsovie en novembre 1806. Comte d'empire en 1807, son titre lui fut maintenu par Louis XVIII qui le nomma pair de France. Un autre frère, Octave, engagé volontairement en 1805, conquit ses grades sur le champ de bataille, blessé en Pologne en 1807, il était chef d'escadron en 1812. Quant à Léopold, page de Napoléon Ier en 1809, il participa à la guerre d'Espagne en 1810 et disparut au cours de la campagne de Russie en 1812.

Beaumont-la-Ronce par Tourainissime

Saint-Avertin - L'Archerie

Historique du nom: L’Archerye (1622, acte Goussart/Tours), L’Archerie ou Le Clos Assis (1713, acte Venier/Tours), L’Ercherie (1745, Archives de Saint-Avertin), L’Archerie (1756, Archives de Saint-Avertin), L’Archerie (1765, Carte de Cassini), L’Archerie (1822, Cadastre F1), L’Archerie (1920, acte Guillonneau/Saint-Avertin), L’Archerie (1960, Cadastre AM). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2014.

Ce domaine relevait de la prévôté de la Varenne. Le 15 septembre 1622, Marie Barlays, épouse de Jean-Charles Carnier, qui avait reçue L'Archerie en partage, la vendit à Martin, tailleur en habits. Marie Martin, veuve de Pierre Marchandeau, maître passementier à Tours, la revendit à Étienne Suppligeau, marchand bourgeois de cette ville, le 6 septembre 1650. Michel Jacquiau, procureur au siège présidial de Tours, acquéreur des héritiers Suppligeau en 1707, la céda, le 29 décembre 1713, à François Lambron, qualifié alors de marchand bourgeois.

Le 28 novembre 1730, François Lambron, qui était dit alors écuyer, seigneur de Boisleroy, intendant général des turcies et levées, vendit le domaine qui passa, en 1735, à Jacques Sorbières. La veuve de celui-ci, avec ses enfants, céda la closerie, le 22 juillet 1754, à Louis Durand, dessinateur, bourgeois de Tours, qui la posséda jusqu'en 1761.

Saint-Avertin par Tourainissime

Lémeré - La Grande-Maison

Historique du nom: La métairie de Coutureau de Lémeré ou la Grande Maison (1634-1667, Archives 37, 182J66), La Grande Maison (1780, acte Joubert/Chinon), La Grande Maison (1836, 1958, Cadastre D2). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.

A la fin du XVIIIe siècle, La Grande-Maison appartenait à une dame Guillot. Un bail de location à moitié de la ferme, signé le 11 juin 1780, indique, sans précision de date, qu'elle avait été vendue à Pierre Marcou, marchand d'Azay-le-Rideau.

Les descendants en ligne féminine de ce dernier s'y succédèrent, pendant six générations, jusqu'au 11 avril 1908 où Germaine Marie Guertin, épouse de Joseph Benoît Dujat des Allines, l'échangea avec Pierre Tranchant et Angéline Barbot, habitant Coussay (Vienne), dont la petite-fille la possédait toujours en 1990.

Il faut noter qu'en 1843, Léon Maupiou, arrière-petit-fils de Pierre Marcou, qui avait reçu La Grande-Maison en dot le 11 décembre 1824, procéda à plusieurs modifications dans le bâtiment.

Lémeré par Tourainissime

Ferrière-sur-Beaulieu - Bois-Clair

Historique du nom: Bois Clair (1765, Carte de Cassini), Bois Clair (1820 Carte de l'état-major), Le Bois Clair (1825, 1933, Cadastre A1+A2), Bois Clair (2013, Carte IGN).

En 1750, ce domaine appartenait à Bernard Robin, bourgeois de Genillé et fermier de la terre des Roches-Saint-Quentin, en 1753.

Ferrière-sur-Beaulieu par Tourainissime

Savigné-sur-Lathan - Haut-Rongère

Historique du nom: Village de Rongère (1743, acte Forest/Langeais), Rongère (1759, acte Douault/Langeais), Haute Rongere (1765, Carte de Cassini), La closerie de la Haute Rongère (1805, acte Léger/Savigné-sur-Lathan), Haut Rongère (1820, Carte de l'état-major), Haut Rongère (1826, 1934, Cadastre C), Haut Rongère (2015, Carte IGN).

Au début du XIXe siècle, cette closerie appartenait à René Rotreau, fermier de Bissé, et sa femme, Marie-Madeleine Lehou. Le couple avait eu deux filles, Marie-Madeleine mariée, le 17 novembre 1778, à Étienne Huet, et Anne qui épousa, le 17 juin 1783, Louis Huet, frère de précédent. Les deux sœurs, à l'occasion de la succession de leurs parents, demandèrent le partage des biens en deux parties. Après tirage au sort, le 8 février 1805, Haut-Rongère échut à Louis Huet et sa femme.

Savigné-sur-Lathan par Tourainissime

Cérelles - La Milleterie

Historique du nom: La Milletrie (1820, Carte de l'état-major), La Milletrie (1828, 1935, Cadastre B2), La Milleterie (2014, Carte IGN).

En 1826, cette ferme appartenait à Thomas Jérôme Barré, marié, le 16 mai 1807 à Sceaux, à Marie Cabaret, décédée le 5 août 1828. Le père de Thomas Jérôme, Antoine Barré, avait ouvert, le 24 janvier 1789, l'assemblée électorale de la noblesse de Touraine.

Cérelles par Tourainissime

Savigné-sur-Lathan - Baugé

Historique du nom: Baugé (1639, Rôle des fiefs de Touraine, rôle de Rillé), Baugé (1748, Archives. 37, E318), Les Baugés (1765, Carte de Cassini), Beaugé (1782), Baugé (1820, Carte de l'état-major), Baugé (1826, 1934, Cadastre D), Baugé (2015, Carte IGN).

En 1639, ce lieu formait un fief. Par la suite, il y eut là une métairie qui fut achetée, le 24 avril 1794, par René Rotreau, fermier de Bissé, et sa femme, Marie-Madeleine Lehou. Le couple avait eu deux filles, Marie-Madeleine mariée, le 17 novembre 1778, à Étienne Huet, et Anne qui épousa, le 17 juin 1783, Louis Huet, frère de précédent. Les deux sœurs, à l'occasion de la succession de leurs parents, demandèrent le partage des biens en deux parties. Après tirage au sort, le 8 février 1805, Baugé échut à Étienne Huet et sa femme.

Savigné-sur-Lathan par Tourainissime

Champigny-sur-Veude - La Reignerie

Historique du nom: La maison et métairie de la Reignerie (1778, acte Lamy/Champigny-sur-Veude), La Raignerie (1820, Carte de l'état-major), La Raignerie (1836, Cadastre A1), La Raignerie (1939, Cadastre A1a). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2013.

Un bail de location du 24 octobre 1778 montre que La Reignerie appartenait alors à Pierre Vincent David, receveur des tailles en l'élection de Richelieu. Il s'était marié à Saint-Jacques de Chinon, le 18 mai 1756, à Marie Anne Picault de la Ferrandière. Le ménage eut au moins une fille, Marie Anne Julie, qui s'était unie à Richelieu, le 23 avril 1776, à Pierre Bertrand Chesnon-Baigneux. Celui-ci remplaça son père, en 1773, comme lieutenant général du bailliage de Chinon et, en 1783, lui succéda comme maire de la ville. Ce fut à lui que l'on devait la démolition des remparts de la cité pour la création des quais. Député de Touraine aux États Généraux de 1789, il s'opposa à la Terreur, ce qui lui valut d'être arrêté, conduit à Paris. Il attendait sa comparution devant le tribunal révolutionnaire quand survint la chute de Robespierre (📌). Il revint à Chinon où, le 18 mai 1800, il fut nommé président du tribunal civil. Ce fut ce titre qui lui était donné dans l'acte du 19 mai 1804 où, avec sa femme, il participa à la vente faite par son beau-père, Pierre Vincent David, de sa maison de Richelieu et de celle de Champigny avec sa métairie. L'acquéreur de l'ensemble, pour 12.000 francs, était René Benjamin de la Mothe, à Richelieu. Mais, il était dit résidant de La Grille à Chinon quand, le 19 septembre 1833, il aliéna la maison et métairie de La Reignerie à Claude Antoine Lambert et Jeanne Poupart de Champigny pour 24.000 francs. Ils affectaient notamment en garantie du paiement étalé sur six ans: une maison rue des Cloîtres ainsi qu'une autre appelée l'Hôpital. Par le jeu des héritages successifs, La Reignerie resta dans cette famille Lambert jusqu'au 3 avril 1971 où elle fit acquise par le ménage Billouin-Pimot. Le fils de ces derniers la possédait toujours en 1990.

Champigny-sur-Veude par Tourainissime

Bourgueil - La Garenne

Historique du nom: La Garenne (1953, Cadastre E3), La Garenne (2016, Carte IGN).

Le 2 novembre 1800, Marie-François Doucet du Gué, veuve de Fortuné Guyon de Rochecotte, vendit ce domaine, ainsi que les dépendances de l'abbaye de Bourgueil, à Florimond Benjamin Mac-Curtain de Kainlis. Celui-ci était alors intendant militaire à Bourges et demeurait à La Roche-Musset. Il revendit La Garenne en décembre 1827.

Bourgueil par Tourainissime

Bourgueil - Le Grand-Jardin

Historique du nom: Le Grand Jardin (1953, Cadastre E3). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2016.

Ce logis, ancienne maison du jardinier de l'abbé, faisait partie des dépendances de l'abbaye de Bourgueil. La Maison du Jardinier figurait dans le premier lot de la vente comme bien national de l'abbaye, avec la maison abbatiale, la vigne du Petit-Pavé, le canal de 400 toises, qui fut adjugé, le 14 février 1791, pour 120.000 livres au mandataire de Marie-Françoise Doucet du Gué, veuve de Fortuné Guillon de Rochecotte.

Ce fut alors qu'elle se heurtait à de multiples vexations des autorités républicaines et que son château de Rochecotte venait d'être expertisé pour être vendu comme bien d'émigré, que Mme Guillon aliéna le domaine de la Garenne et les dépendances de l'abbaye, le 2 novembre 1800, à Florimond Benjamin Mac-Curtain de Kainlis. Celui-ci était sous-intendant militaire à Bourges et demeurait à La Roche-Musset, achetée le 23 juillet 1809, quand il revendit avec ses deux filles, l'une épouse du baron de Kainlis, l'autre de Lefebvre de Montifray, la Garenne et les dépendances de l'abbaye. C'était un véritable lotissement de 36 parcelles selon le plan de l'arpenteur Perret. Le 11 décembre 1827, Armand Urbain Grégoire Roger, qui était le locataire de l'ensemble depuis 1817 pour 5.200 francs et une barrique de vin rouge, se fit adjuger par Me Allain (qui était son gendre) le lot n° 5 comprenant Le Grand-Jardin. Le lendemain, il y ajoutait, pour 47.000 francs, le moulin avec la moitié des 36 parcelles.

Quand Mme Roger, née Julie Allain, disparut le 23 avril 1856, les biens de sa succession et ceux de la donation consentie par le père furent partagés, le 8 mai 1856, entre leur fils André Armand Roger et leur petit-fils, par représentation de sa mère décédée, Arthur Urbain Allain. Ce dernier recueillit Le Grand-Jardin qu'il vendit, le 20 janvier 1870, à René Goupil de Bouillé.

Ce fut son arrière-petite fille, Blanche, épouse de Xavier Deschard, lieutenant-colonel en retraite, qui avait la propriété du Grand-Jardin en 1990.

Bourgueil par Tourainissime

Bourgueil - La Gourgauderie

Historique du nom: La Gourdauderie (XVIIe siècle), La Gourgauderie (XVIIIe siècle), La Gourgaudrie (1830, Cadastre E1). Ce lieu ne figure plus sur le cadastre de 1953 et la carte IGN de 2016.

Au XVIIe siècle, ce domaine aurait appartenu à la famille Gourdault. En 1807, le logis dépendait de la succession de Jean Cornu, jardinier, et Jeanne Brecq qui s'étaient mariés à Bourgueil le 9 mai 1757. Le partage de leurs biens fut réglé aux termes d'un jugement du 17 septembre 1807. La Gourgauderie fut attribuée à Jeanne Cornu, épouse de Jean Malécot. Ces derniers eurent une fille unique, Françoise, qui était veuve de François Bureau, ancien caissier au bureau des hypothèques, quand elle décéda à Bourgueil, le 28 juin 1865. Aux termes d'une adjudication, à la requête de leur héritière, Arthémise Bureau, la maison fut adjugée, le 8 juin 1879, à Eugène Claude Jaille et Anne Rosalie Brard. Celle dernière mourut à Bourgueil, le 13 novembre 1891, et lui, le 24 mars 1909. Leur fils, Eugène Léon Marie Jaille, médecin à Saint-Cyr-sur-Loire, vendit La Gourgauderie, le 11 septembre 1917, à Fulgence Petit, peintre, et Blanche Chauveau, parents du propriétaire de 1990. Il était précisé que la plus grande partie en était louée depuis 1913 à Louis Auguste Malécot, ancien notaire et juge de paix à Bourgueil.

Bourgueil par Tourainissime

Bourgueil - Le Bourg-Neuf

Historique du nom: Bourg Neuf (1830, Cadastre E1), Le Bourg Neuf (1953, Cadastre E1). Ce lieu ne figure pas sur la carte IGN de 2016.

En mai 1621, Michel Gourdault, officier de Marie de Médicis, était qualifié de seigneur de Bourgneuf.

Bourgueil par Tourainissime